Symboles de l’excès automobile, les voitures de la marque Tesla incarnent ce qui anime le directeur général de cette entreprise : la fascination pour la technologie, pour la puissance, pour la vitesse, pour la domination et le mépris envers l’environnement et les autres usagers de l’espace public. Aujourd’hui, Monsieur Musk affiche aussi sans complexe sa haine envers des pans entiers de l’espèce humaine et son rejet de la solidarité.
On connaissait Elon Musk en tant que mégalomane, auto-proclamé homme supérieurement intelligent.
On connaissait le grand prêtre de la technologie (cfr le projet hyperloop), fanatique de l’excès en matière de mobilité. Une tesla est un objet éminemment dangereux (la modèle XPlaid, qui pèse 2 462 kg à vide, peut accélérer de 0 à 100 km/h en 2,6 secondes) dont l’utilisation ne devrait pas être autorisée dans l’espace public, dispendieux de précieuses ressources naturelles et inutile : avec les matériaux mobilisés pour fabriquer une Tesla, on pourrait construire 3 à 4 véhicules automobiles modestes conformes aux normes de sécurité et répondant aux besoins objectifs de mobilité de leurs utilisateurs·trices.
On connaissait ce personnage improbable qui acceptait sans sourciller l’idée de piller les dernières ressources de notre belle planète verte et bleue et de tuer, de ce fait, la majorité des êtres vivants qui l’habitent actuellement – pour ensuite migrer vers une autre planète, Mars, déjà morte celle-là …
On a progressivement appris à connaître le propagateur de haine sur ce que certain·e·s continuent d’appeler contre vents, marées et raison son « réseau social » X.
On découvre aujourd’hui l’ennemi juré de la solidarité, le laudateur et promoteur de la guerre de tous contre tous.
Est-il besoin d’autres raisons encore pour lui faire savoir que nous n’adhérons pas à sa vision des choses, que nous ne voulons pas de l’avenir de cauchemar qui le fait fantasmer et à l’avènement duquel il travaille ? Pour lui transmettre collectivement notre message, un des meilleurs moyens réside sans doute dans un boycott. Celui de X a déjà commencé. Lançons donc le mouvement de boycott de Tesla !
Boycott Tesla !
Sachant que tout achat de voiture Tesla va :
- augmenter la consommation de matières premières par rapport à l’achat d’un véhicule automobile raisonnable ;
- augmenter la consommation énergétique (qui, à technologie constante, augmente avec la masse du véhicule) ;
- discréditer l’électrification des véhicules et donner des arguments aux tenants des énergies fossiles ;
- augmenter l’insécurité routière et la souffrance humaine qu’elle crée ;
- contribuer à mettre à mal ce qui reste de solidarité dans nos sociétés (en aggravant les différends entre utilisateurs·trices de l’espace public) ;
- contribuer à enrichir encore un homme immensément riche, puissant, dont les vues et les actes sont mortifères, qui met à mal les valeurs de respect et de solidarité, qui détruit les structures sociales qui mettent ces valeurs en application et qui envisage sans sourciller de ravager la planète avant d’aller poursuivre son œuvre destructrice sur Mars …
Nous appelons solennellement les personnes, les collectivités, les entreprises et organisations de toute sorte à boycotter la marque Tesla.
Il va de soi qu’en Europe et dans le monde des initiatives visant à boykotter la marque de Musk ont déjà été prises. Notre envie est de nous inscrire dans ce mouvement, d’y contribuer et d’augmenter sa visibilité.
La Suède est particulièrement sensible à l’enjeu. Une organisation anglaise de consommateur·trices, Ethical consumer, soutient le mouvement. En Allemagne, une grande chaîne de pharmacies n’acquerra plus de Tesla. Ce sont là quelques exemple parmi d’autres.
Crédit image d’illustration : Adobe Stock
Aidez-nous à protéger l’environnement,
faites un don !