Les individus socialement les plus défavorisés ont un risque de mortalité accru de 21 % par rapport à la moyenne et de 45 % par rapport à ceux de la classe supérieure. C’est là l’un des résultats mis en évidence par une étude de la Mutualité chrétienne sur les inégalités en matière de santé[[Avalosse H., Gillis O., Cornelis K., Mertens R., Inégalités sociales de santé : observations à l’aide de données mutualistes, Bruxelles, Mutualité chrétienne, 2008]].
Panique à bord. « Le pouvoir d'achat diminue », « l'indice de confiance des consommateurs est au plus bas», « la croissance est en recul, et n'atteint pas les chiffres escomptés ». Ces messages, nous les entendons, lisons à longueur de journées et d'années. Et avec l'augmentation du prix de l'énergie et des produits de première nécessité, la litanie n'est pas prête de s'arrêter... Derrière ces déclarations se cachent une peur viscérale: le recul du Produit intérieur brut ou PIB. Ce fameux indicateur économique, porté aux nues par tous se révèle pourtant bien limité au regard des enjeux sociaux et environnementaux actuels...
Ce samedi-là, j'avais décidé, non sans une légère appréhension je vous le concède de participer au symposium « Réveiller le rêveur. Changer le rêve » organisé pour la deuxième fois par l'asbl Tétra. Dans l'invitation, on y parlait d'épanouissement spirituel, de la voie de l'aigle et du condor. Etait-ce bien sérieux tout cela ?
Dans le cadre du cycle de conférences « croissance, consommation, progrès et après ? » nous avons eu le plaisir d’inviter Isabelle Stengers, philosophe et Paul Lannoye, ancien député européen écolo et administrateur du GRAPPE, Groupe de Réflexion et d'Action Pour une Politique Ecologique. Bref résumé.