Une législation abondante serait garante de procédures administratives sûres et incontestables ? C’est loin d’être le cas en aménagement du territoire, et en particulier en matière de révision de plan de secteur. Démonstration par la révision du plan de secteur à Louvain-la-Neuve.
Souvent, on se lamente sur l’utilisation effective des procédures de participation en Wallonie. On trouve que l’aménagement du territoire et l’environnement mériteraient plus d’intérêt ; on désespère devant une implication citoyenne qu’on rêverait plus forte. Autant d’actes manqués qui – c’est là que le bât blesse – ne reflètent pas l’assentiment véritable de la population sur des projets mais plutôt sa difficulté à s’exprimer tôt dans le processus afin d’améliorer lesdits projets et, peut-être, éviter le clash ultérieur.
62,9% de la population suisse s’est exprimée le 3 mars dernier en faveur d’un durcissement de la législation sur l’aménagement du territoire. Objectif : limiter la poursuite de l’urbanisation qui constitue une menace au développement durable du pays.
Il est aujourd’hui aisé et courant de visualiser la Terre grâce à des photographies satellites et à des logiciels dédiés. Ces technologies en pleine expansion suscitent de plus en plus d’intérêts notamment du fait des nouvelles perspectives qu’elles offrent. La récente possibilité de « survol » du territoire nord-coréen en est une application inespérée. Tour d’horizon de l’intérêt de cette cartographie numérique, notamment en aménagement du territoire.