2013 sera, sans nul doute, une année riche en événements. Pas uniquement pour un marseillais un minimum cultureux – Marseille est capitale européenne de la culture en 2013 ;-) – mais bien pour l’ensemble des acteurs.de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire wallon. Et Inter-Environnement Wallonie sera à coup sûr de la partie en apportant sa contribution à l’agitation générale ! Voyez plutôt…
Pour la défense de son environnement, plus on est riche, plus on se mobiliserait (et moins on l’est, plus on se laisserait faire) ? Délicat à affirmer. En tout cas, un petit tour d’horizon, des enquêtes publiques wallonnes aux aménagements autoroutiers franciliens, fait prendre clairement conscience de certaines tendances. « Selon que vous serez puissant ou misérable » comme disait l’autre…
S’il existe malheureusement en Wallonie un problème environnemental qui se poursuit dans l’indifférence quasi-généralisée, c’est bien celui de l’étalement urbain. La dispersion de l’habitat, en particulier, constitue un phénomène grave…
Dans les communes, c’est rarement l’opulence. Quand, de surcroit, la crise économique sévit, le grand argentier des communes flanche et les transferts nord/sud se tarissent, elles tremblent. Grand est alors le risque de prendre les pires décisions souvent camouflées en (fausses) bonnes solutions. Pensons à l’équation davantage d’habitants = davantage de ressources. Est-elle toujours gagnante si on y intègre les coûts de la désurbanisation, et en particulier les coûts d’investissement et de fonctionnement des transports et des services collectifs ?