Mobilité : halte aux idées reçues !
Selon Wikipédia, une idée reçue est une « opinion, située entre le stéréotype, le cliché et le lieu commun (…) qui a la particularité de s'admettre aisément, pour diverses raisons…
Selon Wikipédia, une idée reçue est une « opinion, située entre le stéréotype, le cliché et le lieu commun (…) qui a la particularité de s'admettre aisément, pour diverses raisons…
Il y a un mois, je vous présentais la redevance d’utilisation perçue par Infrabel en échange des services qu’elle met à disposition de la SNCB (et d’autres entreprises ferroviaires) pour faire circuler ses trains. Cette redevance se compose, pour le transport de voyageurs, de trois postes : la redevance sillon-ligne, la redevance sillon-installation et les frais administratifs d’introduction de chaque demande . Elle s’articule aussi, au sein des revenus totaux d’Infrabel, avec les dotations de l’Etat, dans un équilibre délicat conditionné notamment par les règles comptables européennes. Mais l’Europe va bientôt changer la donne, justement. Une opportunité pour revoir la formule des redevances perçues par Infrabel et, peut-être, remettre à plat cet outil de régulation du système ferroviaire en lui assignant des objectifs politiques (plus) assumés ?
Après le cercle vertueux des lignes de desserte locale et la présentation des contrats d’axe, nous continuons notre analyse des pistes d’amélioration du sort de ces lignes dites « petites », mais dont la destinée pourrait être grande. Au menu de nos deux prochaines nIEWs : la redevance d’utilisation perçue par Infrabel et ce fameux « prix du sillon » dont on se demande s’il ne pourrait pas ménager davantage la SNCB.
Il y a peu, nous vous parlions du cercle vertueux à engendrer pour assurer un avenir aux lignes ferroviaires de desserte locale. Parmi les pistes évoquées figurait en bonne place l’augmentation de la fréquentation de ces lignes, par un aménagement du territoire favorable à l’utilisation du train. Un vœu pieux ? Une énième logorrhée d’expert déconnecté du terrain ? Pas si sûr ! Car il existe aujourd’hui des outils opérationnels pour mettre ces bonnes idées en pratique. Rencontre avec les contrats d’axe !