Les récentes déclarations de la compagnie pétrolière Shell[ [http://www.demorgen.be/dm/nl/996/Economie/article/detail/1574684/2013/02/06/Shell-opent-jacht-op-Belgisch-schaliegas.dhtml
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20130206_00459330&word=schaliegas ]]
au sujet de son intérêt à prospecter en Belgique en vue d’exploiter de potentiels gisements en gaz de schistes ont de quoi inquiéter. Qu’il s’agisse d’un simple effet d’annonce ou d’une intention réelle, notre pays, comme l’ensemble de l’Europe doit rester ferme face au lobby pétrolier et gazier et à leur soif d’extraire la moindre molécule d’hydrocarbure au mépris de la santé des populations et l’environnement. Il faudrait être aveugle, sourd et stupide pour prétendre que les dérives rencontrées aux Etats-Unis dans leur exploitation des énergies fossiles non conventionnelles ne pourraient pas arriver sur le Vieux Continent.
Parmi les énergies renouvelables qui doivent composer notre mix énergétique actuel et futur, la biomasse-énergie occupe une place particulière. De nature variée et répartie sur toute la surface du globe,…
Le Gouvernement wallon doit très prochainement adopter une stratégie « biomasse énergie ». Avec le cadre et le décret éolien, la réforme des certificats verts, le décret électricité ou encore…
Depuis quelques années, plusieurs études[[RE-thinking 2050 – A 100% renewable vision for the European Union, scenario de l’EREC
http://www.rethinking2050.eu/fileadmin/documents/ReThinking2050_full_version_final.pdf
Energy [RE]volution – Greenpeace ]]
envisagent un approvisionnement énergétique basé à 100% sur les énergies renouvelables au niveau européen. Celui-ci apparaît donc de moins en moins comme une utopie ou un vœu pieu d’une frange marginale d’écologistes. Alors que plusieurs pays comme l’Allemagne ou le Danemark dessinent les contours de leur futur paysage énergétique en s’affranchissant peu à peu du nucléaire et des énergies fossiles, la Belgique n’a pas encore défini une vision précise en la matière. Une étude réalisée au niveau national vient d’attester la faisabilité d’un objectif 100% renouvelable à l’horizon 2050 et propose différents scénarios pour l’atteindre.