Il reste moins de 10 jours aux Européens pour s’accorder sur la politique climatique qu’ils défendront lors du Sommet de Copenhague, en décembre prochain. C'est en effet lors de leur réunion des 29 et 30 octobre que les Chefs des Etats membres de l'Union adopteront une position commune. Dans une résolution adoptée ce lundi, les euro-parlementaires de la Commission environnement les ont appelés à (re)faire de l'Europe le fer de lance de la politique mondiale.
La version définitive du rapport "Quel mix énergétique idéal pour la Belgique
aux horizons 2020 et 2030 ?" commandé par le Ministre de l’Energie a été dévoilée au public le 2 octobre dernier. Ce titre ronflant dissimule mal la fadeur d'un argumentaire - largement convenu - en faveur de la prolongation du fonctionnement des 3 plus anciennes centrales nucléaires belges. Depuis, on sait qu'il servit d'alibi à une décision peu courageuse du Gouvernement fédéral. Eclairages.
Plusieurs dossiers de taille relatifs à l'énergie sont à l'agenda de la rentrée politique. Le Fédéral débattra du rapport Gemix et donc de l’avenir du nucléaire en Belgique. En Région wallonne, il sera question de l'actualisation du plan de maîtrise durable de l’énergie (PMDE) et du plan isolation de l’alliance emploi-environnement. Le défi de la transition énergétique est crucial, faut-il le rappeler? Comment va-t-il être relevé par nos décideurs politiques ?
Un nouveau rapport édité par M. Parry, ancien vice-président du GIEC, réévalue les coûts de l'adaptation aux bouleversements climatiques à la hausse. Ce qui implique un financement accru des politiques d'adaptation dans les pays les plus vulnérables. A Copenhague, les négociations en seront plus difficiles encore.