Le lobby nucléaire aime les effets d'annonce. Chaque nouveau projet fait l'objet d'une campagne de publicité. Mais entre annonce et concrétisation, de nombreux atomes se désagrègent. Comment le nucléaire compte-t-il se développer ?
La Commission européenne a mis au point une stratégie pour aider l'Union européenne à se préparer aux impacts des changement sclimatiques. Dans son Livre blanc intitulé «Adapting to climate change: Towards a European framework for action», la Commission fait remarquer que même si l'on réduisait considérablement nos émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale, les gaz déjà émis dans l'atmosphère y resteront encore pour quelque temps et y produiront donc leurs effets néfastes.
On savait déjà que les pics d'ozone troposphérique (de basse altitude) étaient néfastes pour la santé et qu'ils augmentaient la mortalité. Une nouvelle étude vient de montrer qu'une exposition prolongée à un taux moyen, inférieur aux pics, augmente également la mortalité[Ces conclusions concernant l'ozone sont aussi valables pour les particules fines. Lire le communiqué de l'[Afsset - Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail.]]. Il convient donc d'améliorer structurellement la qualité de l'air et non pas de se limiter aux épisodes de pics de pollution.
Grâce à l'obstination de la députée Groen! Tinne Van der Straeten, l'Ondraf[ [Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies.]] a enfin rendu public un rapport que l'organisme qui gère les déchets nucléaires refusait auparavant de divulguer. Le contenu de ce document n'est pas fait pour nous rassurer quant à la sécurité d'un secteur pourtant particulièrement sensible.