Les associations de voyageurs Navetteurs.be et TreinTramBus ont récolté durant les douze derniers mois les chiffres de ponctualité. Elles estiment, tout comme Inter-Environnement Wallonie et Test-Achats qui s’associent à la démarche, que les publications mensuelles actuelles sont trop agrégées et ne correspondent pas au ressenti
des voyageurs. Les statistiques officielles sont publiées tardivement, Navetteurs.be et TreinTramBus demandent dès lors des améliorations.
Le projet d’une liaison ferroviaire vers l’aéroport de Gosselies à peine mis au frigo, voici que surgit l’idée d’un nouvel arrêt ferroviaire (Ransart ou Luttre) pour améliorer la desserte de l’aéroport. Pourtant, la solution la plus efficace et pragmatique pour remplir ce même objectif est connue et a été soutenue par le Ministre de la Mobilité wallon
Pour les utilisateurs du train, le chemin de fer est avant tout un instrument de connexion. Lignes, haltes et services ferroviaires constituent un réseau de transport qui permet de se déplacer à travers un territoire. Pour ces mêmes personnes, quand elles sont à pied, à vélo ou en voiture, et pour les autres qui n’utilisent pas le train, le rail est souvent un obstacle à franchir, potentiellement dangereux. Mais les voies de chemin de fer sont aussi une coupure pour les voyageurs ferroviaires eux-mêmes, quand il s’agit par exemple de passer d’un quai à l’autre ou de se rendre dans des quartiers situés de l’autre côté de la gare. Petit aperçu de ces situations et des solutions existantes (volet 1).
Les plus âgés d’entre vous ont peut-être le souvenir d’avoir voyagé à bord d’un trolleybus à Liège, à Bruxelles ou à Gand. Mais pour beaucoup d’entre, ce mode de déplacement est peu ou pas connu. Il en vaut pourtant la peine. A l’heure où la pollution de l’air devient problématique dans la plupart de nos villes, proposer un mode de transport collectif non polluant et qui ne nécessite pas une infrastructure trop conséquente est certainement une piste à explorer. Car s’il a été totalement abandonné chez nous (dernière circulation le 14 juillet 2009 à Gand), ce n’est pas le cas partout. Et à l’instar du tram, ce mode de transport ne pourrait-il pas, lui aussi, regagner ces lettres de noblesse ?