Quelque 18.000 participants représentant les 193 Parties à la Convention sur la diversité biologique et leurs partenaires ont clôturé ce 29 octobre le Sommet de Nagoya sur la biodiversité. L'accord sortit de cette grand-messe onusienne offre à la biodiversité un cadre pour le partage des bénéfices liés à son utilisation et engage les Nations dans un nouvel objectif... qui ressemble déjà à un simple effet d'annonce. L'apparence est sauvée mais pas la biodiversité car l'accord conclu est un accord a minima : la sixième extinction est en marche et Nagoya ne constituera probablement pas le point d'inflexion susceptible de redonner espoir aux espèces menacées.
Les signaux sont là, évidents ! Le choix du développement et de la croissance mettent à mal les écosystèmes de notre biosphère. Les réponses qui sont apportées à ces atteintes sont restées jusqu'ici lacunaires malgré des engagements internationaux ambitieux ... mais non contraignants. L'eau chauffe et la grenouille d'Al Gore s'engourdit, se laissant aller sottement à sa mort assurée. Le point d'ébullition est proche, très proche et il sera probablement atteint à Nagoya dans une indifférence quasi totale. La pensée néolibérale a pris d'assaut la réunion de la Convention sur la Diversité Biologique et les gouvernements du monde risquent bien d'acquiescer à la célèbre formule de Margaret Tchatcher : There Is No Alternative. Les maigres espoirs mis dans la Convention sur la Diversité Biologique risquent bien de s'effondrer, suite au lobby des intérêts industriels et financiers, ouvrant la voie à une dangereuse financiarisation de la biodiversité au détriment de réels engagements en terme de protection.
Après avoir épuisé tous les recours possibles, la Commune de Wellin a perdu en février sa certification PEFC au motif de surdensités de gibier. Les densités de cerfs et de…
Un coup d'oeil sur le site d'Asia Pulp and Paper devrait vous convaincre de la parfaite intégration par ce grand producteur de papier et de pâte à papier d'Indonésie des principes du développement durable. Mais une analyse plus approfondie de ses pratiques vous éclairera sur le cynisme de cette société dont la production est à ce point polluante et peu respectueuse des populations locales qu'un panel d'associations a mis sur pied une action d'appel à boycot de leur produit.