La Fédération a élaboré une position relative à la "taxe carbone". Elle invite le futur gouvernement fédéral à faire de celle-ci un pilier d’une réforme de la fiscalité énergétique qui devrait également passer par la suppression des subsides alloués aux sources d’énergie non renouvelables. Une démarche souhaitable et bénéfique non seulement d’un point de vue environnemental mais aussi aux niveaux social et économique.
Les destinations touristiques urbaines sont de plus en plus nombreuses à se vouloir "vertes". Bruxelles n'échappe pas à la règle. Mais que se cache-t-il réellement derrière ces récentes ambitions ? Les politiques déployés ça et là en faveur du développement durable du tourisme urbain ont-elles une réelle valeur ajoutée ? Sont-elles probantes ?
Avec 70.000 tonnes de produits toxiques utilisés annuellement, la France fait partie des gros consommateurs de pesticides dont les impacts environnementaux et sanitaires sont avérés depuis de longues années. Paradoxalement, l'État français favorise la vente des pesticides qui bénéficient d'un taux de TVA réduit. Manque à gagner donc qui vient s'ajouter à celui des coûts externes à charge de la collectivité. En ces temps de rigueur budgétaire, une meilleure considération fiscale des pesticides serait à la fois salutaire à l'environnement mais aussi au porte-feuilles public ! Et cela vaut également pour la Belgique où les coûts externes liés à la production et l'utilisation des pesticides sont inexistants dans les prix de vente.
À peine entrée en vigueur au Danemark, la taxe sur la malbouffe suscite déjà des vagues. Au Danemark même où les consommateurs se sont rués à leur supermarché qu'ils ont dévalisé en vue d'anticiper la taxe sur les graisses et où la Confédération danoise des industries qualifie cette disposition fiscale de cauchemar administratif. En Belgique, l'idée d'une telle taxe ne semble pas faire l'unanimité. Pourtant, avec 300 millions de personnes en surpoids dans le monde (et un Belge sur deux est obèse ou en surpoids), il semble de plus en plus urgent de mettre en place une politique ambitieuse en matière de lutte et prévention de surpoids et l'obésité, au sein de laquelle la taxe sur les graisses, par ailleurs encouragée par l'OMS depuis 2003, devrait sérieusement être considérée. Néanmoins, l'outil fiscal ne pourra se suffire à lui-même pour lutter contre ce fléau du XXIème siècle. Il devra au contraire s'inscrire dans une politique plus vaste intégrant à la fois outils coercitifs (étiquetage, ...), outils fiscaux et mesures d'accompagnement.