D'aucuns considèrent que les mouvements de contestation ou d'opposition à de nouveaux projets ne sont que le fait d'esprits chagrins, allergiques au changement. D'autres essayent de comprendre le pourquoi de cette opposition, et d'y répondre par une adaptation des projets en amont des procédures d'autorisation. Le projet pilote européen Bestgrid a rassemblé une dizaine de partenaires dans cette démarche et testé de nouvelles pratiques...
L’interdiction française d’utilisation du BPA dans les contenants alimentaires n’a pas ravi l’industrie, on s’en doute. Mais les tentatives des lobbys industriels pour casser cette législation génèrent des résultats pour le moins surprenants. Explication.
Le Bureau Européen de l’Environnement (BEE) vient de décerner plusieurs notes négatives au processus d’autorisation des substances extrêmement préoccupantes identifiées dans le cadre du règlement REACH. Une manière d’attirer l’attention sur la vigilance constante nécessaire dans le suivi de ce dossier, mis sous pression par les lobbys de l’industrie chimique, avec un brin d'indulgence de l’autorité européenne.
A force de vouloir satisfaire tout le monde dans le dossier des perturbateurs endocriniens, la Commission Européenne s’empêtre dans des discussions sans fin. Et à l’affirmation des secteurs industriels « la protection de la santé humaine et de l'environnement constitue une de nos priorités », nous ne pouvons que répliquer « la viabilité du secteur phytopharmaceutique constitue une de nos priorités ». C’est de bonne guerre, non ?