Les discussions relatives à la révision de la directive RoHS[[RoHS signifie Restriction of the use of certain Hazardous Substances in electrical and electronic equipment, c'est-à-dire « restriction de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques ».]]s'achèvent au niveau européen. Alors que les parlementaires souhaitaient y inclure les retardateurs de flamme et les PVCs, les Etats-Membres ont tout fait pour affaiblir la proposition - et y sont finalement parvenus ce lundi soir. Un récent état des lieux, signé par 145 scientifiques de 22 pays, tendait pourtant à donner raison aux premiers...
La fondation David Suzuki, basée au Canada, vient de publier une enquête relative à la présence de substances nocives dans les produits cosmétiques. Douze salopards ont été recherchés et identifiés, par le biais d'un questionnaire complété par des consommateurs canadiens volontaires. Les résultats inquiètent.. et incitent à lire l'étiquette.
Des chercheurs de l'université de Bath, d'Edimburg et de l'Ecole d'hygiène et de médecine tropicale de Londres ont analysé l'influence des grandes corporations (en l'occurrence, celle du tabac) sur les politiques de recherche en santé publique. L'analyse de la documentation interne de British American Tobacco (BAT) a permis de mettre à jour les mécanismes utilisés pour orienter les politiques à leur avantage. Ce qui s'est pratiqué là est sans aucun doute ce qui se fait ailleurs, notamment dans les secteurs de la chimie (pesticides...) avec REACH.
Les résultats de la campagne du Bureau Européen de l'Environnement « Votre droit de savoir » viennent d'être publiés. Seuls 22% des grands distributeurs européens ont respecté leur obligation d'information des consommateurs quant à la présence de substances extrêmement préoccupantes dans leurs produits. Et 50% des demandes d'informations sont restées lettre morte.