Les parlementaires européens Florenz et Evan, rapporteurs l'un pour le dossier « Déchets des Équipements électriques et électroniques (WEEE)», l'autre pour celui relatif à la « Réduction des substances dangereuses (RoSH) », ont une vision commune et complémentaire : moins de substances chimiques dans nos équipements électriques et électroniques et une meilleur gestion des déchets qu'ils représentent en fin de vie.
Des substances dangereuses pour la santé et l'environnement se trouvent dans les produits que nous utilisons quotidiennement. Nous pouvons changer les choses en faisant pression sur les entreprises d'une manière très simple: en leur posant des questions. La campagne du Bureau Européen de l'Environnement (BEE) « Votre droit de savoir » vous y invite.
La pollution de l'air, qu'il s'agisse d'air extérieur ou intérieur, a des répercussions importantes sur notre santé. Si des mesures législatives ont été prises pour limiter les émissions tant du secteur industriel que du secteur automobile, les résultats sur le terrain se font attendre. Deux études publiées récemment invitent les politiques à renforcer la législation et à prendre en compte l'impact climatique des polluants de l'air dans les politiques environnementales européennes.
Le constat n'est pas neuf, mais sa fréquence augmente de manière inquiétante : alors que la situation requiert la prise de mesures concrètes et efficaces pour relever les défis environnementaux et ce, de manière urgente, les décideurs politiques paradent comme des paons et font de la musculation de salon. Si la très médiatisée conférence de Copenhague en fut le parfait exemple, le conseil Environnement qui, quelques jours plus tard, devait se pencher sur la nocivité des cocktail chimique fut lui aussi le théâtre, certes de manière plus discrète, des mêmes gesticulations stériles. Explication.