Protéger la Meuse ET la biodiversité des aléas climatiques

A travers le projet AMICE (Adaptation of the Meuse to the Impacts of the Climate Evolution), la Meuse devrait être prête à résister aux impacts des changements climatiques. La focalisation actuelle du projet sur la "simple" gestion de l'eau et des inondations peut cependant paraître un peu limitée: élargir le point de vue à une Meuse considérée comme un écosystème riche et complexe ouvrirait des perspectives prometteuses en terme de développement durable. Démonstration par l'exemple du beau village de Ny.

Victime de la surdensité de gibier, Wellin perd la certification PEFC de ses forêts

La certification PEFC (Programme for Endorsement of Forest Certification Schemes) des forêts communales de Wellin, en province de Luxembourg, est suspendue. Motif : ces forêts ne répondent plus au prescrit d'une gestion durable car les surdensités de gibier y portent atteinte à leurs fonctions économiques et environnementales. Si Wellin est la première commune sanctionnée, le déséquilibre des fonctions forestières au profit de l’activité cynégétique est fréquent en Région wallonne. C’est pourquoi la Fédération appelle le Ministre compétent, Benoît Lutgen, à une révision rapide du Code de la Chasse afin de mettre fin à cette dévalorisation du patrimoine forestier wallon.

Les chasseurs, garants du bien-être animal ?

La couverture neigeuse assez exceptionnelle de cette année a manifestement éveillé de nouvelles vocations au Royal Saint-Hubert Club, la Fédération représentant les chasseurs de Wallonie. En ces périodes difficiles pour…

Une politique de la chasse sclérosée…

La surdensité de grand gibier que connait la Région wallonne n'est pas neuve : les indicateurs sont à la hausse depuis plus de deux décennies. Selon le tableau de bord de l'environnement wallon, la population de cervidés a doublé et celle de sangliers a triplé, le tout en moins de 20 ans. Une croissance appréciée par certains acteurs, singulièrement ceux du monde de la chasse, et qui leur est d'ailleurs partiellement imputable : ils ont en effet progressivement développé des pratiques qu’on peut facilement assimiler à de l’élevage extensif en forêt et garantes de prestigieux tableaux de chasse. Le déséquilibre « forêt - faune sauvage » qui en résulte est aujourd'hui tel que l'on peut se demander comment on en est arrivé là, sans qu'aucune mesure significative pour les contrôler ne soit encore sur la table. Une réforme en profondeur de la loi sur la chasse ne peut plus attendre. A fortiori après l’important travail réalisé sous la précédente législature en matière de code forestier.

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