En terre inconnue : au Salon de l’Auto

Contrairement aux personnalités actrices de l’émission phare[[Pour les téléphobes, « En terre inconnue » est une émission multi primée et en phase de cultisation emmenant des peoples partager quelque temps…

« La bagnole tue la bagnole » – André Gorz, 1973

A la veille du week-end de fermeture du salon de l'automobile, nous ne pouvons résister à l'envie de vous faire (re)découvrir "L’idéologie sociale de la bagnole", ce texte d'André Gorz, philosophe, écrivain et journaliste, co-fondateur du Nouvel Observateur. Ecrit en 1973 dans la revue Le Sauvage, il témoigne qu'une analyse lucide du "système automobile" permettait il y a presque 40 ans déjà d'en préciser les dérives les plus dommageables et de proposer des voies de solution éminemment pertinentes. Il est par ailleurs évident que l'analyse d'A.Gorz du système capitaliste dans son ensemble est tout aussi lucide, pertinente et "visionnaire" mais se heurte aux mêmes résistances partisanes (voir par exemple la dernière "Lorgnette").

Fiscalité automobile: taxer plus et taxer mieux!

Les enjeux environnementaux imposent de sortir de « l’autocentrisme » prévalant depuis des décennies. Pour ce faire, la sensibilisation et l’information en faveur d’autres habitudes de mobilité ne suffisent pas ; la dimension sociale et quasiment affective associée à la voiture impose en effet des mesures fortes pour décourager son utilisation abusive. A l'heure où le Salon de Bruxelles ouvre ses portes, la Fédération sort un dossier argumenté qui met à mal quelques mythes entourant la fiscalité automobile et propose des pistes concrètes vers une taxation adaptée aux coûts réels du transport routier en termes d’environnement et de santé publique.

Mettons la sociologie au service de l’aménagement du territoire et de la mobilité

Groupes de « 4 façades » fleurissant dans la campagne, immeubles à appartements situés à deux kilomètres d’un centre-ville en bordure d’une voirie sans trottoirs ni accotements, centres commerciaux en-dehors des noyaux d’habitat, réaménagements de voiries oubliant les modes doux, … nombreux sont les « projets » qui font encore l’hypothèse implicite de la pérennité des schémas de transport actuels ou qui, du moins, n’osent pas la « rupture ».

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