Pesticides : la Cour de justice européenne fait le ménage

Le Paraquat, vous connaissez ? ONG, syndicats et scientifiques avaient fait campagne ensemble pour réclamer le retrait de cet herbicide hautement toxique et une association suisse, la Déclaration de Berne, l’avait déféré en 2006, via le Net, devant un « tribunal public » : 34 000 personnes avaient ainsi condamné le produit comme étant responsables de milliers d’intoxications dans le monde, en particulier dans les pays du Sud. L’autorité européenne n’en a pas moins autorisé le Paraquat dès 2003, en l’inscrivant dans la « liste positive » des matières actives[[La matière active est la substance qui, dans le pesticide, produit directement l’effet insecticide, fongicide, herbicide… le pesticide lui-même, biocide ou produit phytosanitaire, est un composé incluant, outre la matière active, des charges, mouillants et adjuvants divers qui en constituent la formulation.]] dont l’emploi est autorisé dans la Communauté, au terme de la procédure prévue à cet effet par la directive du Conseil 91/414/CE, qui règle la mise sur le marché des produits phytosanitaires. Sollicité par la Suède, elle-même appuyée par l’Autriche et la Finlande, le tribunal de première instance de la Cour de justice européenne vient d’annuler cette autorisation, par un arrêt[[Arrêt du tribunal de première instance – deuxième chambre élargie - 11 juillet 2007]] qui mérite réflexion à plusieurs égards.

Table-ronde « Santé, Environnement, Précarité »: synthèse

La santé des habitants peut-être affectée par différents éléments relatifs à leur mode de vie dont ceux liés à l’état de salubrité de leurs habitations et les pollutions intérieures. Par ailleurs, il apparaît que les personnes vivant dans des conditions précaires habitent souvent dans un environnement de mauvaise qualité (proximité d’industries, de sites pollués, d’infrastructures de transport entraînant du bruit, des pollutions de l’air, du sol…).

Big Jump et qualité de l’eau

Septembre est là, les vacances sont derrière nous. Les maillots sont rangés. Ils n’ont probablement pas beaucoup servi dans les rivières wallonnes. Coupable : la météo de l’été 2007. Trop de pluie… Pourtant, le nombre de jours de pluie, de même que la quantité des précipitations étaient normales [[Les normales climatologiques sont traditionnellement données sous la forme de valeurs moyennes calculées sur une période de trente ans. Lorsqu’un phénomène est égalé ou dépassé en moyenne une fois tous les 6 ans, on le dit anormal ; 10 ans, très anormal ; 30 ans, exceptionnel et 100 ans, très exceptionnel.]] pour la saison. Les étés « tempérés » en Wallonie sont donc la norme en Wallonie… ce n’est pas nouveau. Et les rivières polluées? Analyse.

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