Les fédérations et organisations de défense de l’environnement (Fédération Inter-Environnement Wallonie, Inter-Envrionnement Bruxelles, Bond Beter Leefmilieu, Brusselse Raad voor het Leefmilieu, Greenpeace, WWF, Natagora et Natuurpunt) ont adressés leur mémorandum aux présidents des partis engagés dans les élections du 13 juin prochain.
Les environnementalites y demandent que les crises économiques, sociales et financières ne fassent pas oublier des urgences écologiques majeures (changements climatiques, érosion de la biodiversité, etc.) qui affecteront demain tous les équilibres nationaux et mondiaux. Une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020, le maintien de la loi de sortie du nucléaire et la mise en ½uvre d’une fiscalité verte sont quelques-unes des priorités que le mouvement environnemental fixe au prochain gouvernement.
Il était une fois une ONG environnementale qui souhaitait exercer son droit d’accès à l’information. La conviction de faire son boulot ne la mettait pas à l’abri d’une anxiété diffuse…
Le Ministre en charge de l’Environnement, du Climat, de l’Energie, du Développement durable et de la Protection du consommateur, Paul Magnette, a présenté ce matin le bilan du Printemps de l’environnement, le « processus participatif, politique et décisionnel » qui a réuni les stakeholders du Royaume en mai et juin 2008. Cette initiative originale inspirée du « Grenelle de l’environnement » français répondait à la mobilisation associative et citoyenne portée par le Pacte écologique belge.
Pour la Fédération Inter-Environnement Wallonie, la démarche du Ministre se distingue par une honnêteté et une transparence rares dont on ne peut que se féliciter. La fédération environnementale regrette par contre la maigreur des résultats obtenus.
La situation financière de bon nombre d'associations environnementales s'est avérée particulièrement délicate en 2009 : en fin d'année, des subventions n'avaient pas encore été liquidées parfois même dans leur intégralité…