L’intensité d’usage et ses copines

L'intensité d'usage est une notion fort utilisée pour parler des sols en agriculture et en urbanisme, dans le monde anglo-saxon et au Canada francophone, mais elle se définit en réalité assez peu. Comme la densité, à laquelle on a beaucoup recours en Wallonie, elle semble avoir foi dans le fait que tout le monde sait de quoi on parle. Tant mieux, cela laisse de la place à l'imagination. Voyons ce que pourrait recouvrir l'expression puis, par extension (d'usage), ce que signifient variété d'usage et continuité d'usage, ses deux copines.

Déception : la Belgique soutient le renouvellement de l’autorisation du glyphosate, classé cancérigène probable pour l’homme

Malgré un courrier circonstancié envoyé hier par une large coalition d’associations aux ministres belges concernés par le renouvellement au niveau européen de l’autorisation de commercialisation du glyphosate, la Belgique vient d’annoncer qu’elle soutenait l’avis de la Commission, avis irresponsable si l’on tient compte de la santé des citoyens et de la protection de l’environnement. Pour tenter d’inverser la tendance, une pétition rassemblant 174.000 signatures sera remise au Commissaire européen à la santé et aux représentants des Etats-Membres ce lundi 7 mars, juste avant la réunion décisionnelle en la matière.

Stupéfaction : l’EFSA, déniant les conclusions scientifiques des experts internationaux du CIRC, considère que le glyphosate n’est pas cancérigène !

Les associations de protection de l’environnement et de la santé sont profondément choquées par la décision de l’EFSA (l’autorité européenne de sécurité des aliments) de ne pas considérer le glyphosate comme cancérigène. Cette décision sidérante, incompréhensible, est en totale contradiction avec le classement récent de cette substance comme « cancérigène probable pour l’homme » par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) de l’OMS (Organisation mondiale de la santé).

les PGDH ou le principe d’immunité agricole

Le principe pollueur-payeur est inscrit dans la directive-cadre sur l’eau à travers le principe de récupération des coûts des services liés à l’utilisation de l’eau. Cela implique que les différents secteurs, en distinguant au minimum secteur des ménages, secteur industriel et secteur agricole, « contribuent de manière appropriée à la récupération des coûts des services liés à l’eau, sur base d’une analyse économique appropriée[[Directive cadre sur l’eau Dir. 2000/60/CE, article 9]] … ». Que le coût des mesures visant à réduire les pollutions d’origine agricole soit potentiellement lourd pour ce secteur est une chose. Que la Wallonie décide d’exempter un secteur de toute contribution à la réduction de problèmes dont il est la principale cause en est une autre. Incompréhensible et inacceptable.

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