Agrocarburants : le devoir de dire non

En Belgique, la loi impose depuis 2009 que nous roulions avec plus de 4% d’agrocarburants dans nos réservoirs. Ce faible pourcentage nécessite pour sa production l'utilisation de très vastes surfaces…

Agrocarburants : bataille de lobby en cours…

Suite à la position adoptée par la Commission européenne sur les agrocarburants l'automne dernier, les réactions sont vives. Le numéro 52 de la revue Renouvelle a présenté la proposition de la Commission, ainsi qu’un entretien avec Frédéric Dupont résumant la position de l’asbl ValBiom (association pour la promotion de la biomasse non-alimentaire, qui fédère les entreprises actives dans le secteur). Cette publication a suscité une réaction d’Inter Environnement Wallonie. « Pour nous, ainsi que pour la majorité des ONG européennes qui travaillent sur ce sujet (BEE, T&E, Greenpeace, WWF, Oxfam, etc.), la proposition de la Commission est trop timide et le lobby des industriels comme ValBiom va dans le mauvais sens. La politique européenne en matière d'agrocarburants a déjà de nombreux impacts négatifs, très clairement en matière de climat, mais aussi en matière d'accès à la terre et à l'alimentation dans les pays du Sud. » Ci-dessous, l'interview de Noé Lecocq, invité par l'APERe à présenter le point de vue d'IEW et des ONG dans la revue Renouvelle de mai 2013.

Néonicotinoïdes : après les abeilles et les oiseaux, ils déciment la vie aquatique !!

Après les abeilles et l’avifaune, les néonicotinoïdes sont incriminés pour leurs impacts sur la biodiversité aquatique. Une nouvelle recherche menée sur le terrain et à grande échelle montre que l’imidaclopride, un pesticide systémique de la famille des néonicotinoïdes, a une influence néfaste sur les libellules, les éphémères, les escargots et les crustacés. Dans cette étude très récente, les concentrations d’imidaclopride dans les eaux de surface du réseau de surveillance néerlandais sont couplées à l’observation d'animaux aquatiques. Dans les cours d'eau et rivières pollués au-delà de la norme autorisée, la diversité biologique a diminué de 70 %.

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