L’Europe vit à crédit
Depuis le 27 septembre, l'humanité vit à crédit. L'empreinte écologique, soit les surfaces nécessaires pour répondre à nos besoins et absorber nos pollutions, a dépassé la capacité biologique de la…
Depuis le 27 septembre, l'humanité vit à crédit. L'empreinte écologique, soit les surfaces nécessaires pour répondre à nos besoins et absorber nos pollutions, a dépassé la capacité biologique de la…
A la demande du Ministre de l'Environnement, le CFDD (Conseil Fédéral du Développement Durable) vient de remettre un avis sur la transposition en droit belge de directives européennes relatives à la certification d'agrocarburants « durables ». Les représentants des syndicats, associations de consommateurs, de solidarité internationale, de droits humains et environnementales sont unanimes pour tirer la sonnette d'alarme. Seuls les représentants de l'industrie semblent soutenir la politique actuelle.
Avec 70.000 tonnes de produits toxiques utilisés annuellement, la France fait partie des gros consommateurs de pesticides dont les impacts environnementaux et sanitaires sont avérés depuis de longues années. Paradoxalement, l'État français favorise la vente des pesticides qui bénéficient d'un taux de TVA réduit. Manque à gagner donc qui vient s'ajouter à celui des coûts externes à charge de la collectivité. En ces temps de rigueur budgétaire, une meilleure considération fiscale des pesticides serait à la fois salutaire à l'environnement mais aussi au porte-feuilles public ! Et cela vaut également pour la Belgique où les coûts externes liés à la production et l'utilisation des pesticides sont inexistants dans les prix de vente.
Après des débuts enthousiastes, les agrocarburants sont aujourd'hui la cible de très nombreuses critiques. Les politiques mises en œuvre ne semblent pourtant pas tenir compte de cette nouvelle réalité. Pourquoi... ?