Pour la première fois, les ministres ont présenté au parlement une note de politique générale présentant les grandes orientations pour l’année 2016. Après les lettres, les chiffres : le budget 2016 a été débattu dans la foulée. Voici quelques points saillants de ces deux exercices[[La note de politique générale du Ministre Furlan a été débattue au parlement le 19 novembre 2015 : http://nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2015_2016/CRAC/crac42.pdf
Le projet de budget 2016 afférent aux compétences du Ministre des Pouvoirs locaux, de la Ville, du Logement et de l’Énergie http://nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2015_2016/BUDGET/bud19.pdf et les débats au Parlement le 1er décembre 2015 http://nautilus.parlement-wallon.be/Archives/2015_2016/CRAC/crac42.pdf
]] pour les dossiers énergie et climat.
L'accord obtenu à Paris à l'issue de la COP21 mentionne l’objectif ambitieux de limiter les températures à 1,5 °C de réchauffement. Le chemin pour y arriver reste cependant largement à tracer, avec la nécessité de renforcer rapidement les mesures et politiques prises au niveau national. La réduction du grand écart entre la trajectoire actuelle, de plus de 3 °C, et l’ambition affichée devra être le grand chantier des années qui viennent. Nous nous penchons dans cet article sur le calendrier et la méthode adoptés à Paris pour tenter de combler cet écart.
Inter-Environnement Wallonie se félicite du pas en avant décisif que constitue l'adoption d'un accord climatique universel à Paris ce samedi 12 décembre. L'ambition est clairement au rendez-vous, avec la mention de l'objectif de limiter les températures à 1,5 °C. Le chemin pour y arriver reste cependant largement à définir, avec la nécessité de renforcer rapidement les mesures et politiques prises au niveau national. La réduction du grand écart entre la trajectoire actuelle de plus de 3 °C et l'ambition affichée devra être le grand chantier des années qui viennent. C'est la réussite de ce processus qui permettra rétrospectivement de juger de la réussite du Sommet de Paris.
Depuis le Sommet de Copenhague en 2009, l'objectif de maximum 2 °C de réchauffement moyen global depuis l'ère pré-industrielle s'est imposé politiquement. Dans le milieu scientifique, des voix se sont cependant élevées pour indiquer que, même à partir de 1,5 °C de réchauffement, des risques climatiques importants existent. Plus d'une centaine de pays demandent aujourd'hui que la communauté internationale adopte l'objectif plus contraignant de maximum 1,5 °C de réchauffement. Sachant que nous sommes déjà à environ 1 °C de réchauffement, quelle différence ces chiffres font-ils en terme de risques et d'actions nécessaires pour l'humanité ?