La manifestation organisée ce samedi à Tihange par la Fédération, le réseau Nucléaire-Stop!, les plateformes allemande Aktionsbündnis gegen Atomenergie Aachen et hollandaise Landelijk Platform tegen Kernenergie a rassemblé plus 1.500 personnes.
L’accord de gouvernement sur la nouvelle stratégie wallonne en matière d’implantation d’éoliennes vient de tomber. Un mécanisme innovant basé sur la reconnaissance de l’utilité publique de l’énergie éolienne, une cartographie pour ne plus faire n’importe quoi n’importe où, mais surtout des objectifs ambitieux qui font grincer certaines dents. Sans dénigrer les préoccupations légitimes d’une frange d’acteurs environnementaux, la Fédération Inter-Environnement Wallonie se montre favorable à ce qu’elle considère comme choix courageux et nécessaire.
Le Gouvernement wallon vient enfin de s’accorder sur la révision du cadre de référence (CDR) pour l’implantation d’éoliennes en Wallonie. Elément important de la stratégie énergétique wallonne, il était attendu fébrilement tant par les acteurs de la filière éolienne, que par les citoyens, les pouvoirs locaux et les associations environnementales. La Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW) se félicite que bon nombre des recommandations qu’elle avait émises lors des consultations éoliennes ont été entendues. Elle veillera à assurer leurs traductions dans les faits.
Une étude économique de l'OCDE concernant la Belgique vient tout juste de paraître (juillet 2011). L'organisation internationale y tance sévèrement notre pays en pointant sa politique environnementale, et plus singulièrement son recours aux outils fiscaux, beaucoup trop timide et ne permettant pas de traiter les externalités négatives imputables aux comportements polluants. Ainsi, «les externalités négatives dues aux transports devraient être traitées à l'aide de taxes sur les carburants, de péages routiers et de redevances de congestion, tandis qu'il conviendrait de moins favoriser les déplacements quotidiens et l'utilisation de voitures de société.»