Sortons du nucléaire aujourd’hui, pas dans un an ! (+ pétition)

Le ministre de l’Energie et du Climat, Paul Magnette, a annoncé la décision du gouvernement de reporter d’un an le débat sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires belges. La Fédération Inter-Environnement Wallonie regrette ce choix qui ne fait qu’entretenir une situation d’incertitude préjudiciable au développement des alternatives. Pour la fédération environnementale, ce débat doit être mené sans délai car sa dimension sécuritaire relancée par la catastrophe en cours à Fukushima ne change rien aux enjeux essentiels du dossier.

Sortir du nucléaire, un choix de société responsable et stimulant

Bruxelles, le 15 mars 2011 - Le spectre d’une crise énergétique majeure a amené, ces dernières années, plusieurs pays à reconsidérer l’option nucléaire sous la forme de prolongations de la durée de vie d’anciennes centrales ou de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Le drame de la centrale japonaise de Fukushima semble avoir remis les pendules à l’heure en posant sans détour la question : la crise de l’énergie et le manque de courage politique pour développer les énergies alternatives pousseront-ils le monde à prendre des risques inconsidérés pour sa population ? La Belgique, qui a opté pour la sortie du nucléaire, doit tourner définitivement la page dès 2025 pour entrer de plain pied dans l’ère du 100% renouvelable.

La Belgique ne pourra jamais se passer du nucléaire…*

L’Agence Internationale de l’Energie (IEA) vient de rendre public un rapport dans lequel elle « exhorte la Belgique à revoir sa sortie du nucléaire ». Selon l’IEA, l’arrêt des réacteurs aggraverait notre dépendance électrique et le risque de « black-out » lors des pics de consommation. Il compromettrait en outre la réalisation de nos objectifs de réductions de CO2. Pour la Fédération Inter-Environnement Wallonie et Greenpeace, un nouveau report de la fermeture des centrales préconisé par l’IEA serait un signal désastreux pour les investissements dans les alternatives à l’atome et renforcerait de facto notre dépendance à l’égard de celui-ci.

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