Quel avenir pour les « primes énergies »?

Courant octobre 2009, le Ministre wallon ayant l'énergie dans ses attributions, Jean-Marc Nollet, a tranché : les primes pour le photovoltaïque, c’est fini. Cette décision a priori étonnante dans le chef d'un ministre vert a divisé le secteur tandis que le grand public - au sein duquel les plus nantis se sont dépêchés de profiter des largesses publiques tant qu'il était encore temps - s’est lui surtout demandé pourquoi supprimer une prime destinée au développement d’une énergie renouvelable. Il nous semble donc important de faire le point sur le présent et l'avenir des primes en matière d'énergie.

France : la taxe carbone enfin sur les rails

Après d'âpres débat, la taxe carbone va enfin devenir réalité outre-Quiévrain. L'Assemblée nationale française a en effet adopté ce week-end en première lecture le texte instaurant cette "Contribution Climat Energie". Bien que divers amendements de l'opposition visant à renforcer l'efficacité du dispositif soient passés à la trappe, cette mesure n'en demeure pas moins un exemple dont il conviendrait de s'inspirer.

Gémix, l’alibi d’une lâcheté (electra)belge

La version définitive du rapport "Quel mix énergétique idéal pour la Belgique aux horizons 2020 et 2030 ?" commandé par le Ministre de l’Energie a été dévoilée au public le 2 octobre dernier. Ce titre ronflant dissimule mal la fadeur d'un argumentaire - largement convenu - en faveur de la prolongation du fonctionnement des 3 plus anciennes centrales nucléaires belges. Depuis, on sait qu'il servit d'alibi à une décision peu courageuse du Gouvernement fédéral. Eclairages.

Accord sur le nucléaire : le cours du reniement est au plus bas…

Le conseil des ministres restreint a confirmé ce lundi la proposition du Ministre de l’Energie, Paul Magnette, de prolonger de dix ans la durée de vie des trois réacteurs nucléaires qui devaient être mis à l’arrêt en 2015. Inter-Environnement Wallonie considère que cette remise en cause de la loi de sortie du nucléaire constitue une erreur historique que rien ne justifie. La fédération des associations environnementales s’insurge par ailleurs dans la faiblesse des « retours » consentis par Electrabel-Suez, heureux et fortuné bénéficiaire de ce revirement politique.

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