Sortie du nucléaire : l’orange bleue contourne l’obstacle

Les négociateurs réunis à Val Duchesse pour travailler à la formation du prochain gouvernement ont annoncé ce matin être arrivés à un accord sur l’avenir des centrales nucléaires en Belgique. Pour les associations environnementales, cet accord constitue une acrobatie visant à contourner la loi de sortie du nucléaire votée en 2003. Les furturs partenaires gouvernementaux évoquent ainsi, sans aucune justification pertinente, une révision du planning de fermeture des centrales.

Aucune raison de remettre en question la loi de sortie du nucléaire !

Bruxelles, 25/7/2007 – En suggérant de maintenir la loi de sortie du nucléaire tout en la contournant, la note du formateur Yves Leterme sème le trouble quant à l’avenir énergétique de notre pays. Notre approvisionnement en électricité n’est pas particulièrement menacé, suffisamment d’investissements ayant déjà été consentis - ou sont prévus - d’ici 2015 pour satisfaire la demande. Rien ne justifie donc aujourd’hui de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires. Telle est la réaction des associations environnementales suite à la présentation de la note d'Yves Leterme ce lundi. Elles rappellent que la sortie du nucléaire est l’une de leurs principales exigences présentées dans le mémorandum qui fut adressé aux candidats durant la campagne préélectorale.

Rapport définitif de la Commission « ENERGY 2030 » : l’avis des associations

Au mois de juin dernier, la Commission « Energy 2030 » (CE2030) présidée par le Professeur D'Haeseleer (photo) présentait son rapport définitif sur l’avenir de l’approvisionnement énergétique de notre pays. Il faisait suite à la période de consultation durant laquelle huit panels d’experts ont été invités à analyser le document.

Un rapport “Energie” taillé sur mesure pour Electrabel

C’est ce 22 juin que la Commission « Energy 2030 » (CE2030) a présenté son rapport définitif sur l’avenir de l’approvisionnement énergétique de notre pays. Il fait suite à la période de consultation durant laquelle huit panels d’experts ont été invités à analyser le document. Malgré les avis très critiques essuyés par la CE2030 (1), peu de changements fondamentaux ont été apportés à la version finale du document, dont les principales modifications relèvent davantage de la cosmétique. Les membres permanents de la CE2030, dont les affinités avec le secteur nucléaire et les prises de positions en faveur de l’atome sont notoires (2), persistent donc dans leur raisonnement et réclament un maintien – voire un développement – du nucléaire sur base d’une étude aux hypothèses tronquées.

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