Rapport de la Commission D’Haeseleer – Energie 2030

Bruxelles, le 17 novembre 2006 – Le président de la Commission « Energie 2030 », William d’Haeseleer, rend publiques ce vendredi les conclusions du rapport préliminaire de cette Commission sur le futur énergétique de la Belgique. Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le Bond Beter Leefmilieu se félicitent de la mise en exergue de la nécessité d’accorder la priorité aux économies d’énergie. Les associations environnementales s’étonnent par contre fortement de l’importance démesurée accordée dans cette étude au nucléaire alors qu’il représente moins de 10% de la consommation finale d’énergie dans notre pays ; elles émettent également de sérieux doutes quant à la pertinence de nombreuses hypothèses considérées. Les coûts du nucléaire apparaissent ainsi très largement sous-estimés. Au vu du profil de la majorité des membres de la Commission, acquis de longue date à la cause nucléaire, les associations redoutent que ces considérations favorables à l’atome aient fait l’objet de choix délibérés visant à avantager cette technologie.

Juges ou parties ? Les conseillers de Verwilghen financés par l’industrie nucléaire

Bruxelles, le 16 novembre 2006 : la crédibilité du pré-rapport concernant la politique énergétique belge à l’horizon 2030 est plus que suspecte. Telle est la conclusion des associations environnementales Greenpeace, Inter-Environnement Wallonie et Bond Beter Leefmilieu, en réaction à la publication ce matin dans Le Soir des résultats de la «Commision 2030», mise sur pied par le ministre Verwilghen. L'institut de recherches [[l'Energie-Instituut de la KUL.]] dirigé par le président de la Commission 2030, William D’Haeseleer, est en partie financé par Electrabel, Tractebel et la SPE, soit les principaux acteurs du nucléaire en Belgique. Quatre des six membres permanents de la Commission 2030 ont (ou ont eu) des liens financiers avec l'industrie nucléaire. Pour les associations de protection de l'environnement, demander aux membres permanents de cette Commission de se pencher sur la loi de sortie du nucléaire revient à demander à une dinde ce qu'elle pense du repas de Noël... L’avenir énergétique de la Belgique est trop important pour être laissé aux mains d'un seul secteur industriel.

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