Un constat judicieux mais une réponse inadaptée…

L’Agence Internationale de l’Energie a publié ce mardi son « Worl Energy Outlook » 2006, rapport analysant la situation et les tendances des marchés énergétiques mondiaux. Pour l’AIE, l’avenir énergétique de la planète s’annonce « sale, insécurisé et onéreux ». Afin de remédier à ces maux, l’Agence préconise d’investir dans le nucléaire.S’ils partagent le constat, Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le WWF dénoncent la solution proposée. Pour les associations environnementales, le nucléaire n’est ni sûr, ni propre, ni bon marché. Les associations insistent sur la nécessité de privilégier sans plus tarder l’efficacité énergétique, la maîtrise de la demande et les sources d’énergie renouvelables.

Rapport de la Commission D’Haeseleer – Energie 2030

Bruxelles, le 17 novembre 2006 – Le président de la Commission « Energie 2030 », William d’Haeseleer, rend publiques ce vendredi les conclusions du rapport préliminaire de cette Commission sur le futur énergétique de la Belgique. Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le Bond Beter Leefmilieu se félicitent de la mise en exergue de la nécessité d’accorder la priorité aux économies d’énergie. Les associations environnementales s’étonnent par contre fortement de l’importance démesurée accordée dans cette étude au nucléaire alors qu’il représente moins de 10% de la consommation finale d’énergie dans notre pays ; elles émettent également de sérieux doutes quant à la pertinence de nombreuses hypothèses considérées. Les coûts du nucléaire apparaissent ainsi très largement sous-estimés. Au vu du profil de la majorité des membres de la Commission, acquis de longue date à la cause nucléaire, les associations redoutent que ces considérations favorables à l’atome aient fait l’objet de choix délibérés visant à avantager cette technologie.

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