Le Parlement Européen méprise la santé des citoyens de l’Union

Des millions d'Européens vont souffrir d'une augmentation du bruit du trafic routier dans les années à venir. En cause : le vote du Parlement Européen de ce jour qui affaiblit les normes de bruit des voitures sportives et des camions. T&E, HEAL et Inter-Environnement Wallonie manifestent leur déception par rapport à ce vote et appellent les Etats-membres à renforcer ces limites pour que, à l’avenir, les villes européennes soient moins bruyantes – et donc plus saines.

Automobile : évitons que le rêve ne devienne cauchemar

Le Salon de l’auto de Bruxelles vient de fermer ses portes et les organisateurs se félicitent d’un record de fréquentation des années impaires battu tandis que les exposants se réjouissent de carnets de commandes bien remplis. Ainsi donc, une fois de plus, la fascination de l’automobile aura joué à plein. Alors que l’année 2012 avait été marquée par des ventes en baisse (486.737 voitures neuves vendues, soit 3,6% sous la moyenne d’un peu moins de 505.000 observée sur les treize dernières années), un marché mondial en pleine mutation et des constructeurs aux abois, ce premier bilan plus que positif en 2013 tend à démontrer que la voiture continue d’occuper une place aussi privilégiée qu’irrationnelle dans nos habitudes de vie et de déplacement. En conséquence de quoi il importe plus que jamais que l’action politique s’attache à la mettre en phase avec les enjeux de l’époque, à savoir la lutte contre le réchauffement global et la raréfaction des ressources énergétiques.

Transport : les coûts du changement…

Le 06 décembre, le groupe des Verts au Parlement européen organisait une conférence intitulée « A fair deal for cars ». L’objectif poursuivi était double. D’une part, démontrer que l’affirmation selon laquelle l’automobiliste est la « vache à lait » de l’Etat est totalement infondée. La démonstration a déjà été faite à mainte reprise, mais l’image de la vache à lait étant encore fortement ancrée dans les mentalités, il est toujours bon de remettre le couvert ! D’autre part, faire avancer la réflexion sur l’internalisation des coûts externes. En la matière, les déclarations politiques se limitent en effet souvent à un discours incantatoire (« il faut internaliser les coûts externes ») dont le bien-fondé est rarement interrogé.

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