Cela n'étonnera pas grand monde d'apprendre que la Belgique est une nouvelle fois tancée par la Commission Européenne pour sa non-transposition d'une directive environnementale. Cette fois, c'est la Directive Cadre…
À peine entrée en vigueur au Danemark, la taxe sur la malbouffe suscite déjà des vagues. Au Danemark même où les consommateurs se sont rués à leur supermarché qu'ils ont dévalisé en vue d'anticiper la taxe sur les graisses et où la Confédération danoise des industries qualifie cette disposition fiscale de cauchemar administratif. En Belgique, l'idée d'une telle taxe ne semble pas faire l'unanimité. Pourtant, avec 300 millions de personnes en surpoids dans le monde (et un Belge sur deux est obèse ou en surpoids), il semble de plus en plus urgent de mettre en place une politique ambitieuse en matière de lutte et prévention de surpoids et l'obésité, au sein de laquelle la taxe sur les graisses, par ailleurs encouragée par l'OMS depuis 2003, devrait sérieusement être considérée. Néanmoins, l'outil fiscal ne pourra se suffire à lui-même pour lutter contre ce fléau du XXIème siècle. Il devra au contraire s'inscrire dans une politique plus vaste intégrant à la fois outils coercitifs (étiquetage, ...), outils fiscaux et mesures d'accompagnement.
Ce 20 septembre, la Commission européenne a publié sa feuille de route pour une Europe efficace dans l'utilisation durable des ressources. Objectif : transformer l'économie européenne en une économie efficace en terme de ressources. Mais, s'il n'est pas suivi d'instruments règlementaires effectifs, ce document risque de ne rester qu'une liste de bonnes intentions. Par ailleurs, si cette économie efficace se fait sur le dos des pays du Sud disposant des ressources en question, le terme « durable » sera totalement galvaudé. Explication.
Alors que notre (futur?) gouvernement va devoir chercher des solutions pour sortir de la crise financière tout en encourageant la croissance et l'emploi, il est possible à l'heure actuelle de…