Au cours des siècles et jusqu’à nos jours, ce n’est ni la qualité de l’environnement, ni la salubrité, ni les réglementations qui nous ont invité à revoir nos comportements en matière de déchets. Ce sont les contrôles et sanctions, les conditions socio-économiques et l'inventivité. L’homme est par nature un cochon. Mais, ne dit-on pas : dans le cochon, tout est bon ?
Le 29 décembre 2009, le Conseil constitutionnel français recalait la projet de "taxe carbone" concocté par le Gouvernement Fillon, estimant que les nombreuses exemptions prévues par le texte constituaient une rupture de l'égalité devant l'impôt. Le projet a donc été revu et va être soumis à la concertation. Entreprises, partenaires sociaux, associations et élus sont invités à se prononcer sur cette nouvelle mouture.
L'eurodéputée belge Anne Delvaux (cdH siégeant au sein du PPE - Parti Populaire Européen) vient de déposer un amendement demandant à la Commission de proposer l'instauration d'une "taxe carbone" aux frontières de l'Union européenne. L'idée de recourir à un instrument économique (en l'occurrence fiscal) au niveau européen pour combattre les émissions de CO2 n'est pas nouveau. En 1991 déjà, la Commission européenne y faisait référence. En vain. Espérons dès lors que l'initiative de notre élue ne sera pas un nouveau coup dans l'eau.
De quelle manière la production et la gestion de déchets participent-elles au réchauffement climatique ? Quels gaz sont émis ? En quelles quantités ? A quels niveaux du cycle de…