Les constats du rapport 2015 de l’Agence Européenne pour l’Environnement ne sont pas bons. L’état de l’environnement européen se dégrade toujours plus, année après année. Et ceci, malgré un arsenal fourni de politiques environnementales, qui, certes, limitent les dégâts, mais sont loin d’enrayer la dégradation de la situation. Dans cet état des lieux des plus sombres, l’aménagement du territoire semble jouer un rôle premier. Une réalité des plus embarrassantes, quand on sait que l’Union Européenne n’est pas compétente dans cette matière clé.
Une définition brute de décoffrage de l'habitat permanent serait de le décrire comme le fait de résider toute l'année dans des lieux prévus pour un séjour temporaire. Par exemple, habiter en caravane ou en chalet, au lieu de n'y aller que pendant les périodes de congé. Souvent vu sous l'angle social, à travers des politiques intégrées associant le logement et l'aide sociale, il est désigné comme phénomène ou comme problème à résoudre, une approche qui n'exprime pas véritablement ce qui se passe là-bas, tout près de chez nous. Une belle enquête, menée par RTA pour l'IWEPS, livre en 125 pages le portrait complexe et vivifiant de personnes qui ont planté leurs racines dans un endroit hors norme, avec la volonté d'inventer leur propre solution face à des situations pas faciles.
Europe et Etats-Unis ont assisté à une transformation considérable de leurs espaces urbains dans le courant du 20ème siècle. Le changement le plus rapide et le plus radical s’y est…
Avec un aplomb qui varie de génération en génération, des espaces verts ont perduré dans nos villes wallonnes et peuvent se vanter d’avoir accompagné les gens et leurs projets. Les arbres ont parfois trop grandi, certains gazons de plus en plus pelés attendent leur injection d’achillée mille-feuille pour mieux résister au piétinement. Mais la nature en ville n’en a pas pour autant perdu ses attraits. L’un des principaux est tout simplement d'être là.