Ne dites plus la rue d’Andrimont, dites « le RUE d’Andrimont » !

Faute de certitudes sur les besoins futurs de la Belgique, les concepteurs du plan de secteur avaient, fin des années septante, laissé de larges zones libres d’affectation. Comme l’habitat semblait alors la fonction au plus fort potentiel de développement, ces zones se sont appelées « zones d’extension d’habitat ». Pour rester raisonnable dans la consommation de territoire, il était prévu qu’elles ne seraient activées que lorsqu’un certain seuil de densité aurait été franchi ; or ce seuil n’a jamais été officiellement décrété. Après moult péripéties, ces zones s’appellent de nos jours « zones d’aménagement communal concerté » et peuvent être désormais activées moyennant la rédaction d’un rapport urbanistique et environnemental, le RUE. Examinons cette procédure à l’aide d’un exemple pris sur le vif : Dison, commune voisine de Verviers, actuellement en plein processus d’activation de ZACC.

Consultation directe en aménagement : un intérêt certain !

Souvent dénigrée parce qu'elle laisserait la place belle à la démagogie, la démocratie directe a sa place dans nos sociétés. La population devrait avoir son mot à dire à d'autres moments importants que les seules élections. En particulier en matière d’aménagement du territoire. En Wallonie, la situation a évolué ces dernières années, mais insuffisamment. La comparaison avec la Suisse est parlante.

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