Le paysage constitue le décor de notre quotidien et ne laisse dès lors personne indifférent. Régulièrement, des projets d’éoliennes, de lignes à haute tension ou d’infrastructures routières sont ainsi l’objet de mobilisations dénonçant leur atteinte à ce décor que l’on rêve préservé sinon immuable. Mais ce réflexe défensif ne saurait empêcher l’inévitable mutation des paysages.
Considérant que les habitants doivent devenir des acteurs à part entière de leur territoire et participer à la réflexion autour de l’évolution de leur cadre de vie, la Fédération a donc mis sur pied un « Observatoire citoyen du paysage ». Objectif : sensibiliser et (in)former le public afin d’en faire un artisan avisé de la gestion paysagère.
Des représentants de la Fédération et de ses principales associations actives sur la problématique des ondes électromagnétiques (Teslabel et Clag) ont été reçus au cabinet du ministre Henry afin de remettre un cahier de revendications en vue de la révision du décret régissant l'implantation des antennes-relais de téléphonie mobile.
A travers le projet AMICE (Adaptation of the Meuse to the Impacts of the Climate Evolution), la Meuse devrait être prête à résister aux impacts des changements climatiques. La focalisation actuelle du projet sur la "simple" gestion de l'eau et des inondations peut cependant paraître un peu limitée: élargir le point de vue à une Meuse considérée comme un écosystème riche et complexe ouvrirait des perspectives prometteuses en terme de développement durable. Démonstration par l'exemple du beau village de Ny.
Depuis 1997, la Convention d’Espoo oblige ses pays signataires à intégrer l’avis du (des) pays voisin(s) lorsqu’un un projet frontalier de grande ampleur est à l’étude. Le texte permet donc de s’affranchir du cadre des frontières strictement nationales et, in fine, de mieux protéger l’environnement. C’est en vertu de cette Convention d’Espoo que la population de trois communes belges a pu se faire entendre et qu’un projet de carrière en territoire français a été enterré.