Pendant de trop nombreuses années, la gestion du grand gibier a été laissée à la responsabilité des seuls chasseurs. Cette situation a généré de sérieux problèmes, tant pour la biodiversité que pour la pérennité de nos forêts. Des pratiques très artificielles (territoires clôturés, nourrissage abondant, etc.) et l’incapacité du monde de la chasse à maîtriser l’explosion des densités ont montré les limites d’une « gestion » cynégétique hors de contrôle.
L’arrivée aux affaires du Ministre Di Antonio a heureusement changé la donne avec l’adoption en 2012 d’un plan global visant à solutionner les problèmes nés des années d’inaction.
Sur bases (notamment) des prises prélevées lors de la saison de chasse 2012, Inter-Environnement Wallonie a procédé à une analyse fine de l’impact réel de ce plan « Di Antonio » sur les surdensités de gibier. Il en ressort un bilan étonnamment contrasté qu’IEW à présenté de manière détaillée lors d’une conférence de presse qui c’est tenue ce vendredi 8 novembre à Namur.
Les principales conclusions sont :
Une implication réelle du monde de la chasse et d’une partie des gestionnaires de « points noirs » indiquant clairement que l’appel du Ministre a été largement entendu.
Une minorité de chasseurs (50 territoires) attendent manifestement que la tempête passe…
Une faiblesse de l’analyse de la situation et de la fiabilité des données.
Une absence de partage avec l’ensemble des parties prenantes.
Nécessité de revoir un système qui permet aux mauvais élèves (très minoritaires) de s’en sortir grâce à l’effort des bons élèves.
Nécessité d’un bilan très rapide en 2014 et décision quant à la poursuite du nourrissage sur les points noirs non volontaristes
Si vous souhaitez avoir plus de détails sur cet important dossier, téléchargez la présentation jointe.