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Cette semaine, mise en lumière de l’énergie ⤵️
Constat
Selon les chiffres les plus récents, un hôtel belge consomme en moyenne un peu plus de 5 500 kilowattheures par an par chambre pour assurer tous les services nécessaires. Cette moyenne monte à plus de 10 000 kWh lorsque les chambres sont équipées de chauffages électriques. À titre de comparaison, une famille moyenne en Wallonie consomme moins de 5 000 kilowattheures par an (données publiées par la Fédération HoReCa Wallonie).
Concernant les consommations de combustible, en moyenne, cela représente environ 1 265 litres de mazout ou mètres cubes de gaz par an et par chambre, équivalant à la consommation d’un appartement.
Dans le secteur hôtelier, les besoins en électricité sont nombreux. On distingue plusieurs postes :
- Chauffage, climatisation et ventilation : cette catégorie représente la dépense énergétique la plus importante, couvrant environ 40 % de la consommation totale des établissements.
- Éclairage : les hôtels nécessitent une quantité considérable d’éclairages, souvent allumés en continu pour assurer la sécurité des voyageurs. Cette dépense représente près de 20 % de la consommation énergétique totale de l’hôtel.
- Eau chaude sanitaire : ce poste dépend principalement de la consommation des hôtes, mais on estime que cela correspond à 15 – 20% de la consommation totale
- Les autres équipements : on retrouve les cuisines, le service de buanderie et blanchisserie, les ascenseurs, équipement numérique etc.
Ces données sont d’autant plus impressionnantes quand on sait que moitié des hôtels wallons souffrent encore d’une isolation thermique insuffisante ou inexistante de leurs bâtiments.
Si les établissements mettent tout en place pour assurer une consommation énergétique raisonnée, les visiteurs peuvent contribuer à ces efforts en adoptant des comportements responsables. Par exemple, ils peuvent veiller à éteindre les lumières et les appareils électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés, limiter l’utilisation de la climatisation ou du chauffage, et privilégier les escaliers aux ascenseurs.
Les initiatives mises en œuvre par les établissements certifiés Green Key
Face à ce constat, les établissements certifiés Green Key mettent en place des actions pour promouvoir une gestion énergétique durable et efficace. Pour réduire leur empreinte environnementale, ils effectuent un enregistrement régulier de la consommation d’énergie, au moins une fois par mois. Ce suivi permet de surveiller attentivement la consommation d’énergies, d’identifier les gaspillages potentiels et de mettre en place des mesures correctives.
Certains établissements utilisent ou achètent de l‘électricité renouvelable (panneaux solaires, éoliennes, biogaz, chaleur hydraulique ou géothermique, etc.). Quelques établissements produisent même leur propre énergie renouvelable. C’est notamment le cas du Gîte La petite pomme :
“L’électricité est fournie par l’alimentation générale de la maison et donc par nos panneaux photovoltaïques (+/-6500Kwatt crêtes) et l’eau chaude est fournie également par une alimentation générale au travers d’un boiler électrique thermodynamique.”
Les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) sont les équipements les plus énergivores des établissements, représentant environ 40 % de leur consommation totale. Afin d’assurer le confort des occupants tout en réduisant la consommation d’énergie, les établissements disposent de systèmes de contrôle avancés. Ces systèmes définissent une température standard adaptée aux conditions extérieures et prennent en compte les variations saisonnières ainsi que l’occupation variable des différentes zones (chambres, salles de conférences, restaurants, etc.). Ces équipements inspectés et entretenus régulièrement garantissent une efficacité énergétique optimale.
Au Gîte La petite pomme :
“Le chauffage est un convecteur au gaz que les locataires peuvent régler eux-mêmes en suivant les consignes, un thermomètre au mur leur permet de vérifier la température ambiante.”
De plus, pour éviter les pertes de chaleur, les certifiés favorise un maximum l’isolation et la performance des fenêtres des pièces chauffées (double vitrage) comme à L’Auberge de jeunnesse Jacques Brel :
“En ce qui concerne le chauffage, nous faisions face à de grandes pertes énergétiques en raison de l’isolation insuffisante de notre bâtiment centenaire. Nous avons entrepris la rénovation des toits et prévoyons de rénover tous les châssis l’année prochaine, ainsi que notre chaudière. Étant une auberge proposant des dortoirs collectifs, chauffer une pièce permet de chauffer simultanément pour plusieurs clients, ce qui nous rend beaucoup moins énergivores qu’un hôtel traditionnel.”
Le Gîte La petite pomme met lui aussi l’accent sur la rénovation pour une meilleure isolation :
“Du point de vue isolation, du fait qu’il s’agissait d’une maison des années 1960, nous avons fait isoler le créneau (vide entre la brique de façade et le bloc intérieur) par insufflation de matière isolante mais respirante et nous avons fait remplacer les vitrages déjà doubles par des double-vitrages de dernière génération plus performants. Nous avons mis des châssis fixes là où l’ouverture n’était pas nécessaire mais en veillant à y inclure une trappe d’aération pour permettre de renouveler l’air épisodiquement.”
Au niveau de l’éclairage, « l’entièreté des ampoules est économique », ce qui est imposé dans le cadre de la certification. En effet, cela représente également une part significative des consommations énergétiques des établissements, environ 1/5.
De plus, l’éclairage extérieur est réduit au strict nécessaire et les établissements sont généralement équipés de détecteurs de présence pour éviter toute consommation inutile d’énergie, c’est notamment le cas à L’Auberge de Jeunnesse Jacques Brel :
“Nous avons constaté que l’un des grands problèmes que nous rencontrions était l’oubli de certains clients d’éteindre la lumière. Cette négligence n’était pas idéale du point de vue écologique et économique. Pour remédier à cela, nous avons décidé d’installer des détecteurs qui s’éteignent automatiquement après 2 minutes sans mouvement. De nombreuses zones communes de l’auberge sont maintenant équipées de ces détecteurs, notamment les escaliers, les couloirs, les toilettes et la salle de jeux. Cette initiative nous a permis de réduire considérablement le gaspillage énergétique et notre consommation.”
Le Gîte La petite pomme : le gîte est un rez de villa dans un paisible village du Hainaut. Ce lieu allie les agréments de la campagne et la proximité de villes riches en patrimoine, Mons et Soignies.
Adresse : 22, rue Albert Ansiau, 7061 Casteau Hainaut – Belgique
L’Auberge de Jeunnesse Jacques Brel : située dans le centre-ville de Bruxelles, c’est le point de départ idéal pour découvrir la capitale.
Adresse : Rue de la Sablonnière, 30 1000 Bruxelles – Belgique
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