Un comité d’accompagnement est un organe de dialogue entre les responsables d’une structure ou d’un projet, les autorités et des représentants de la population.
Il est mis en place pour assurer le suivi de l’implantation et des conditions de fonctionnement d’une entreprise, d’un équipement ou encore pour assurer le suivi de l’élaboration d’un projet d’aménagement et de gestion d’un site. Ainsi, des industriels, des mandataires communaux et/ou provinciaux, des associations, des citoyens défenseurs de leur environnement se retrouvent dans une plate-forme commune pour exprimer leurs souhaits sur la qualité du cadre de vie; pour entendre et prendre en compte le point de vue des autres et établir ensemble des priorités dans les actions à programmer.
Chaque acteur conserve son rôle, sa responsabilité et sa liberté d’action. Il s’agit d’assurer de bonnes relations entre ces acteurs et de soutenir la coopération volontaire.
Pour en savoir plus : Fiche « Le comité d’accompagnement à l’usage du riverain »
Cependant cohabiter n’est pas toujours facile, surtout quand il s’agit d’activités industrielles et de zones d’habitat… Là des nuisances récurrentes et une dégradation de l’environnement, là une opposition systématique aux projets de développement d’activités. Les sources de tensions sont nombreuses. Pourtant, certains vivent bien cette cohabitation. Il s’agit souvent d’initiatives originales, qui ont demandé du temps et du tact.LOa fédération a rassemblé en 2009, dans un document quelques éléments concrets ayant permis de développer les meilleures relations possibles entre les riverains et les entreprises. IEW les appelle les BANeR (Best Available Neighbourhood Relations), clin d’oeil aux BAT (Best Avalaible Techniques), bien connues du monde industriel. Sauf qu’ici les recommandations s’adressent aussi aux riverains… et que les communes peuvent y jouer un rôle déterminant !