La Nature disparaît, les paysans aussi
Le constat est plus qu’alarmant : la perte de biodiversité est à ce point galopante qu’on parle de 6ième extinction. Sous nos latitudes, ce sont les zones dites « ouvertes », notamment les zones agricoles, qui sont le plus impactées par cette érosion de la diversité biologique (65 % c’est-à-dire 11 sur 17 des espèces d’oiseaux agricoles sont en déclin selon AVES/NATAGORA).
Mais vous êtes-vous déjà demandé quel(s) acteur(s) et/ou secteur suit la même courbe inquiétante depuis plus longtemps encore ? Eh bien ce sont les « petits » paysan.ne.s et le territoire qu’ils gérent qui perdent du terrain depuis les années 80, et ce, face au rouleau compresseur de l’agriculture intensive. Leur recul moyen serait de 60 à 70%.
Etonnant, non ! Pas vraiment…
A titre de « contre-exemple » de cette dérive : la bonne santé des populations du milan royal (le seul rapace exclusivement européen) dans les cantons de l’Est démontre le lien bénéfique entre l’agriculture paysanne (petites structures paysannes, prairies permanentes et maintien des haies) et la diversité biologique et des produits alimentaires sains et locaux.
Et notre diversité alimentaire ?
La diversité alimentaire suit la même trajectoire avec l’homogénéisation et l’uniformisation des pratiques imposées par l’agroalimentaire et la grande distribution sous le diktat des centrales d’achats et des transnationales… La malbouffe est de mise et les MacDos se multiplient.
MacDo vient même de débarquer à Couvin dans la botte du Hainaut tandis que le magasin « Oxfam Magasin du Monde » a fermé ses portes et se retrouve uniquement au marché artisanal mensuel estival du Parc Naturel de Viroinval ! Un signe des temps.
L’Europe, que fait-elle ?
Depuis l’après-guerre, l’orientation de l’agriculture européenne est donnée principalement par la Politique Agricole Commune / PAC, qui est dotée du plus grand budget européen actuellement, le tout sous l’impulsion de la Commission, des Etats membres et depiuis peu des députés européens.
La PAC a subi de profondes transformations au fil des décennies et le 1er juin 2018 à Strasbourg, le Commissaire irlandais Phil Hogan donnait les principales lignes directrices de sa dernière version en date, lignes qui seront débattues pendant au minimum deux ans.
On y décèle certaines avancées pour l’environnement et la paysannerie mais le dogme du marché mondial issu de l’idéologie ultralibérale est toujours la colonne vertébrale de ce projet européen.
IEW et ses associations travaillent actuellement sur les propositions sur la table.
Et les Régions ?
Avant de passer à l’échelon communal qui nous intéresse plus particulièrement, il n’est pas inutile de rappeler que , vu la régionalisation de l’agriculture et de l’environnement, les régions sont bien compétentes pour la mise en œuvre de la PAC et des politiques environnementales. Mais la complexité institutionnelle de notre pays est telle que certaines matières relève encore du fédéral (politiques des produits, fiscalité, mise sur le marché des pesticides, une partie des politiques de santé etc.
Que se passe-t-il dans nos communes ?
Avant de lancer des pistes d’actions, il convient d’apprécier si le niveau de pouvoir communal a suffisamment de cartes en mains au niveau agricole et alimentaire, et quelles sont-elles ?
Sans avoir tous les leviers pour réorienter l’agriculture et l’alimentation, la commune a beaucoup d’atouts dans son jeu qui sont bien souvent négligés voire oubliés.
En effet, la commune est le niveau de pouvoir, vu sa proximité avec les citoyens, le plus proche des « mangeurs » et des agriculteurs. Elle peut donc agir et voir très rapidement les effets de son action sur le terrain. D’ailleurs, c’est à cette échelle territoriale que nombreuses initiatives se sont développée pour relocaliser une consommation locale et souvent biologique.
A l’opposé, et ce n’est pas un simple fait divers, de nombreuses communes ont été « forcées » de se remémorer les dérives du système agricole via le phénomène aujourd’hui récurrent et toujours plus important des… coulées de boue. Ces fortes coulées sont imputables tant à l’agriculture intensive qui dégrade les sols et génère plus de risque d’érosion, du fait de la taille des parcellaires et de régression des pairies. Ce lien entre le local (type d’agriculture pratiquée) et le global (changements climatiques) est désormais inévitable, et les actions doivent être pensées en ce sens. Le fait que même des zones de prairies permanentes comme le pays d’Aubel n’ont pas été épargnées, devrait d’autant plus nous alarmer. La « protection » des sols s’impose comme une politique transversale à prendre en compte dans tous les secteurs.
Comment agir au niveau communal ?
Que ce soit en qualité de citoyen ou de membre d’une asbl ou d’un réseau quelconque, libre à vous de demander à vos futurs élus d’appliquer ces recommandations que vous adaptez à votre contexte.
Agroecology in Action, collectif associatif et citoyen dont notre fédération IEW est membre, a réalisé un Memorandum très complet pour les élections communales. Nous nous en inspirons très fortement : nous vous détaillons une partie des axes prioritaires avec quelques spécificités et recommandations complémentaires « sauce IEW ».
1 / Protéger les terres agricoles pour des projets agroécologiques
Les terres agricoles et les autres ressources naturelles (eau, semences, forêts…) constituent la base d’un système agricole résilient et durable. Mais les ressources foncières wallonnes et belges sont menacées par l’urbanisation et l’artificialisation des terres (pour le logement, les projets d’infrastructures, les zones d’activité économique, les loisirs, etc.).
Les terres agricoles sont également l’objet de spéculation et de marchandisation. Les terres agricoles belges sont les deuxièmes plus chères d’Europe (avec des pics spéculatifs à 70.000€/hectare !) et deviennent par conséquent inaccessibles pour les petit.e.s producteur.rice.s, en particulier les jeunes et les nouveaux.elles paysan.ne.s non issus du milieu agricole.
Les terres sont encore menacées par la pollution et l’érosion dues à des pratiques agricoles non durables. Les pouvoirs locaux ont un rôle important à jouer pour protéger ces terres et favoriser un accès pour des projets agroécologiques innovants.
Nous demandons aux pouvoirs publics locaux :
D’adopter des politiques locales d’aménagement du territoire (notamment à travers les schémas de développement communaux et une urbanisation particulièrement parcimonieuse à l’égard du sol) visant à préserver les terres agricoles. Les projets d’infrastructure indispensables pour la collectivité doivent viser la réhabilitation d’anciens sites industriels et non se faire aux dépens des terres agricoles et des espaces verts, ni de zones naturelles.
D’interdire la vente de terres publiques par des institutions contrôlées par les pouvoirs publics locaux et de mettre ces terres à disposition de projets agroécologiques. Ces terres devraient notamment être utilisées pour développer des espaces-tests, offrant la possibilité à des nouveaux.elles paysan.ne.s de tester une activité agricole, ou pour développer des projets collectifs citoyens (potagers ou vergers communautaires, projets pédagogiques autour de l’alimentation, etc.).
2/ Quid des pesticides / biocides dans votre environnement proche ?
Depuis le 1er juin 2017, l’interdiction d’usage (mais pas de vente) par les particuliers de produits contenant du glyphosate est d’application en Wallonie. Tous les herbicides seront interdits de vente pour les particuliers par le fédéral au 1er janvier 2019, suite à l’adoption récente d’un arrêté royal.
Depuis le 1er juin 2018, des mesures spécifiques aux groupes les plus vulnérables aux pesticides sont d’application (enfants, femmes enceintes, malades et personnes âgées). Des zones tampons sont obligatoires aux alentours des écoles, des hôpitaux, des crèches, des aires de jeu… pendant leur heures de fréquentation.
Depuis ce 1er juin 2018, l’application des pesticides est interdite dans les parties des parcs, des jardins, des espaces verts et des terrains de sport et de loisirs auxquelles ont accès le public et ne constituant pas des espaces publics.
A partir du 1er juin 2019, l’utilisation de pesticides ne sera plus permise sur les espaces publics wallons mais certaines communes peuvent d’ores et déjà se déclarer « Zéro-phyto » volontairement.
Depuis ce 1er juin 2018, l’usage des néonicotinoïdes (insecticides) a été interdit aux particuliers. L’Europe a également interdit l’usage des néonicotinoïdes aux professionnels (agriculteurs, horticulteurs,…) au 1er janvier 2019 sauf en serres fermées mais le fédéral a montré son intention d’utiliser une dérogation transitoire pour les betteraviers. Libre aux communes de se déclarer « Neonicotinoid & Glyphosate Free » comme ce fut le cas pour les « communes sans OGM »…
L’adoption du nouveau NAPAN fut une grande déception au regard des attentes exprimées par la société civile (voir consultation publique). Le nouveau programme devrait être disponible incessamment sur les sites de la Région et du Fédéral.
Pour plus de détails, cfr le PWRP « Programme Wallon de Réduction des Pesticides 2018_2022 » et Plan Fédéral de Réduction des Pesticides.
Quelles recommandations ? Soutenir les installations paysannes bio via la mise à disposition des terres publiques communales.
3/ Soutenir l’installation progressive de nouveaux.elles paysan.ne.s en transition agroécologique
Depuis 1980, la Belgique a perdu plus de 67 % de ses agriculteurs. Et plus de 70% des agriculteurs sont âgés de plus de 55 ans et partiront à la retraite dans les prochaines années…
Pourtant la relève n’est pas assurée. Les pouvoirs locaux peuvent jouer un rôle important pour faciliter l’installation de nouveaux.elles paysan.ne.s et la transition agroécologique en développant des soutiens adaptés aux filières et aux enjeux locaux tout en intégrant les néo-ruraux dans nos campagnes.
Nous demandons aux pouvoirs publics locaux :
De faciliter les démarches d’installation paysanne : en disposant de services compétents permettant d’appuyer les demandes de permis pour des projets agroécologiques et en facilitant la domiciliation et l’installation du producteur.rice sur sa terre, y compris en habitat léger.
De développer des services publics et des infrastructures en soutien à l’agriculture paysanne. Ces services et infrastructures devraient soutenir le développement de filières locales agroécologiques et la mutualisation d’outils/de connaissance/et des savoir-faire…
De soutenir et renforcer en priorité les coopératives paysannes locales permettant une mutualisation des moyens et des savoirs/compétences entre paysan.ne.s.
De soutenir les initiatives paysannes et citoyennes visant le développement de filières locales vivrières et de ceintures alimentaires locales, comme par exemple les initiatives de ceintures alimentaires en cours dans la région de Liège ou en développement dans les régions de Bruxelles, Charleroi, Verviers et du Brabant wallon.
De reconnaître et promouvoir les systèmes de certification paysanne, comme par exemple les systèmes participatifs de garantie (SPG), qui sont élaborés et fonctionnent en concertation entre les paysan.ne.s et les groupes de mangeur.euse.s. Au-delà de la certification, les SPG permettent à chacun.e de se réapproprier les clés de son alimentation.
4/ Promouvoir l’accès aux produits alimentaires sains & artisanaux en circuits-courts
La transition agroécologique ne concerne pas uniquement la production agricole. C’est l’ensemble de la chaîne alimentaire (de la fourche à la fourchette) cad le système alimentaire qui doit être transformé pour répondre aux défis humains et environnementaux. De nombreuses initiatives citoyennes ont déjà montré la voie vers d’autres modes de distribution et de consommation, recréant un lien de solidarité entre paysan.ne.s et mangeur.euse.s. Mais ces initiatives doivent être soutenues par les pouvoirs publics pour permettre un changement d’échelle et réussir la transition agroécologique.
Nous demandons aux pouvoirs publics locaux :
D’intégrer des critères dans les cahiers des charges favorisant les produits issus de modèles de production agroécologique, des circuits-courts et du commerce équitable dans les marchés publics de restauration collective (écoles, crèches, hôpitaux, maisons de repos, CPAS…).
D’envisager un approvisionnement direct pour les restaurations collectives à travers des régies agricoles communales, qui permettent de développer des activités de production et de transformation agricoles gérées directement par les communes.
De soutenir la création de nouveaux marchés alimentaires pour les producteur.rice.s locaux.ales et envisager au niveau intercommunal la création de marchés de gros favorisant l’approvisionnement auprès des producteur.rice.s locaux.ales et rémunérateurs pour les paysan.ne.s.
De soutenir les réelles alternatives à la grande distribution, telles que les Groupements d’Achats Communs et Solidaires à l’Agriculture Paysanne (GASAP, GAC,…) et les (super)marchés coopératifs.
D’interdire la vente de malbouffe (snack, soda, etc.) dans les structures communales, en particulier les établissements de jeunes (écoles, maison de jeunes, etc.).
De mener des programmes de sensibilisation visant à réduire la surconsommation (de viande et produits animaux industriels, produits trop gras, sucrés, et transformés de façon industrielle…) et promouvoir des modes de consommation sains, durables et responsables, ancrés dans nos territoires et liés aux saisons et à l’environnement proche tout en s’appuyant sur les déterminants individuels et collectifs qui influencent l’accès à une alimentation de qualité.
Afin de garantir une alimentation de qualité pour toutes et tous, pour un public défavorisé et/ou précarisé ou pas, le principe de solidarité doit être d’application dans les pouvoirs publics locaux. Il faut soutenir les services d’aide alimentaire existant (services de distribution de colis, restaurants sociaux, épiceries sociales) et favoriser au maximum leur approvisionnement en produits de qualité auprès des circuits courts. Il faut également former tous les publics à l’achat en vrac (réapprendre à évaluer les quantités et se démarquer de l’artificialité de l’emballage), à la pratique du zéro plastique… Il convient également de former ces publics à se réapproprier le savoir-faire de cuisiner, leur réapprendre à manger des fruits avec des « taches » naturelles dues au mûrissement, leur faire connaître le prix « vérité » des produits alimentaires,…
De développer des projets agroécologiques à finalité sociale (par exemple : des projets de potagers collectifs, des groupements d’achats communs, des marchés locaux, etc.) tout en pratiquant la réinsertion professionnelle.
La question de la production alimentaire locale ne peut se passer d’une réflexion approfondie sur l’avenir et le rôle de l’AFSCA : nous ne manquerons pas de nous pencher sur cette agence en temps opportun.
5/ Mettre en place une gouvernance démocratique locale afin de garantir la souveraineté alimentaire pour permettre l’accès aux produits alimentaires sains & artisanaux en circuits-courts
Nous l’avons dit, le modèle ultralibéral du système agroalimentaire actuel s’accompagne de nombreux impacts négatifs sur l’environnement, sur la santé et sur les conditions sociales des acteurs des filières agricole et alimentaire.
Il est urgent d’opérer une transition vers la souveraineté alimentaire, c’est-à-dire le droit et le devoir pour les citoyen.ne.s, les petit.e.s producteur.rice.s et les acteur.rice.s à la base du système agroalimentaire de réorienter et décider du type d’alimentation qu’ils désirent, de son mode de production et de comment, ensemble, ils peuvent gérer ce bien commun qu’est l’alimentation paysanne artisanale. L’échelon local (communes, villes et provinces) est le plus adéquat pour donner ce pouvoir aux citoyen.ne.s et refonder les systèmes agroalimentaires durables à partir de la base, en adéquation avec les enjeux locaux.
Nous demandons aux pouvoirs publics locaux :
De mettre en place des Conseils de politiques alimentaires locaux, qui permettent de rassembler des représentant.e.s des différent.e.s acteur.rice.s des systèmes agroalimentaires locaux afin de discuter des défis et de proposer des solutions innovantes et transdisciplinaires en vue d’améliorer les systèmes agroalimentaires à l’échelle territoriale (soit au niveau communal, intercommunal ou même provincial) par la création d’une stratégie communale tout en préservant l’environnement naturel (lutte intégrée, zones naturelles, bandes refuges…).
De s’engager, dans leur déclaration de politique communale, à élaborer des stratégies communales pour la transition agroécologique et l’alimentation solidaire. Ces stratégies devraient être élaborées avec une participation citoyenne (à travers les Conseils de politiques alimentaires locaux). Elles devraient comprendre des objectifs et des indicateurs précis permettant aux citoyen.ne.s de faire un suivi et un contrôle des engagements.
De renforcer leur engagement en faveur de la transition agroécologique et l’alimentation solidaire en souscrivant à des engagements internationaux tels que le Pacte de politique alimentaire urbaine de Milan. (Ce Pacte regroupe actuellement plus de 160 localités : des villes comme Liège, Bruges, Gand et Bruxelles ont déjà souscrit aux engagements).
Soyez créatifs et déculpabilisés de ne pas tout connaître sur cette thématique complexe.
Faites appel à l’intelligence collective, soyez proactifs pour la planète et les générations futures en créant un plan stratégique dans le cadre d’un conseil de politiques alimentaires dans votre commune…
Un changement radical s’impose et des alternatives existent pour sortir du toujours « plus de croissance » et renouer avec la nature et l’humain au niveau local en lançant le mouvement des bioVORES… Il est urgent de décloisonner les politiques environnementales, de conservation de la nature, agricoles, énergétiques, industrielles et commerciales et pour cela, le niveau de décision communal est une aubaine réaliste…
Bibliographie :
Mémorandum AIA pour les élections communales 2018, AIA / Agroecology in Action. Deux documents (un résumé d’une page et un complet) sont disponibles.
Les Conseils de politique alimentaire représentent un modèle de gouvernance collaborative qui a émergé dans les années quatre-vingt en Amérique du Nord. Certaines villes comme Bruxelles et Gand ont déjà mis en place de tels Conseils. Voir M.Eggen et V. Bonomelli,
« Les Conseils de politiques alimentaires : Vers une gouvernance démocratique des systèmes alimentaires ? », FIAN Belgium, Bruxelles, 2017.
Paysans mutins, paysans demain. Pour une autre politique agricole et alimentaire par Gérard CHOPLIN.
Disponible en numérique ou version papier.
« Biodiversité: quand les politiques européennes menacent le Vivant« par Inès Trépant. Disponible en numérique ou version papier.
Biodiversity and Nature’s Contributions Continue Dangerous Decline, Scientists Warn, IPBES, 23 mars 2018.
Inondations et coulées de boue : à la croisée des chemins de l’agriculture et de l’aménagement du territoire, Audrey Mathieu, Juin 2018.
A. Bouchedor, « Pressions sur nos terres agricoles : Face à l’artificialisation des sols, quels leviers d’action ? », FIAN Belgium, Bruxelles, Déc. 2017.
La perte de matière organique. Des sols dégradés et appauvris en Wallonie. SPW, DGO3.
Les Systèmes Participatifs de Garantie sont des systèmes d’assurance qualité orientés localement. Ils certifient les producteur.rice.s sur la base d’une participation active des acteur.rice.s concerné.e.s et sont construits sur une base de confiance, de réseaux et d’échanges de connaissances (IFOAM).
Les déterminants de l’accessibilité : un modèle. Mettre à la disposition des personnes une information correcte et accessible, les sensibiliser à l’importance d’une alimentation de qualité pour une vie en meilleure santé, les responsabiliser. Solidaris.
Guy Francq, un agriculteur rebelle. Interview. Plateforme de débat pour un accès de tous à une alimentation de qualité. Solidaris.
Adieu veau, vache, cochon, couvée ?, Alain Geerts IEW, 10 mars 2017.
Un projet d’élevage intensif près de chez vous ? Vous pouvez réagir. Lionel Delvaux / Frédéric Soete IEW, 8 juin 2009.
Consultation publique sur le plan national « Pesticides » : les ONG aident le citoyen à aller à l’essentiel !, Lionel Delvaux, 23 mars 2017.
Le Printemps Sans Pesticides, Adalia, Mars 2018, Frédéric Jomaux.
Quelle lutte intégrée (IPM) ?, Comité Régional Phyto.
Bruxelles-Environnement, « Programme « Cantines Durables », Info-Fiches Alimentation, 2015.
Des pesticides détectés dans l’air en Wallonie, 12 juin 2018, EcoConso.
Een écht duurzaam voedselbeleid voor Vlaamse gemeenten, 18 février 2018, Voedsel Anders.