« Sports aventure » et nature : quelle union ?
Depuis une bonne décennie, des activités sportives d’un nouveau type ont vu le jour : les « sports aventure ». Si d’autres loisirs (jet-ski, Ulm, équitation, escalade, quad…) font l’objet d’une réglementation en fonction du milieu naturel dans lequel ils s’exercent (et des fédérations sportives auxquelles ils appartiennent), les sports aventure se multiplient sans encadrement : aucune législation spécifique, aucun permis d’exploitation, aucune étude sur le risque potentiel qu’ils représentent sur l’environnement. Or, ce risque existe dès lors que nous avons à faire à des activités de groupes sur des sites naturels (forêts, cours d’eau, carrières…).
Il ne s’agit pas ici de faire le procès des « sports nature », loin de là, mais bien de prendre conscience des risques de leur développement anarchique et non structuré. La pratique d’un sport n’est pas incompatible avec la protection de la nature, bien au contraire. Encore faut-il fixer les limites de son expansion et envisager des mesures tant législatives qu’éducatives afin de concilier développement économique, culturel, social et environnemental.
Février 2000
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