Un nouveau rapport édité par M. Parry, ancien vice-président du GIEC, réévalue les coûts de l’adaptation aux bouleversements climatiques à la hausse. Ce qui implique un financement accru des politiques d’adaptation dans les pays les plus vulnérables. A Copenhague, les négociations en seront plus difficiles encore.
Selon les auteurs du rapport[Celui-ci est disponible [ici.]], les coûts retenus par la CCNUCC[[Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique.]] ont été sous-estimés car ils n’ont pas considéré l’ensemble des impacts climatiques sur l’activité humaine. Les auteurs relèvent des sous-estimations des besoins d’adaptation en matière d’eau, de santé, d’infrastructures, dans les zones côtières ainsi que dans les écosystèmes.
Le rapport demande donc un financement accru pour permettre aux pays les plus vulnérables de s’adapter. Le financement, il en sera question à la conférence de Copenhague, en cette fin 2009. Et les auteurs d’avertir : si on travaille avec de mauvaises estimations, les négociations ne serviront à rien. L’application d’accords conclus sur de mauvaises bases ne permettra pas d’atteindre les objectifs voulus en matière d’adaptation.
En décembre aura lieu à Copenhague la COP15 – la conférence internationale relative à la lutte contre le réchauffement climatique. Outre la mise eu point d’un traité appelé à succéder au protocole de Kyoto donc d’objectifs nationaux de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, les délégués de chaque pays négocieront sur le financement de l’adaptation aux changements climatiques ou encore sur les conditions des transferts de technologies nécessaires. Plus d’infos dans les semaines à venir.