Qu’ils soient exotiques ou proviennent des régions tempérées, les fruits nous offrent une impressionnante palette de goûts, de texture et d’aspect. Mais pour être bénéfique, tant à notre santé qu’à l’environnement, la consommation et la production de ces fruits ne doit pas se faire n’importe comment..
La grande majorité de la culture fruitière belge se trouve en Flandre: 94 % des 17 831 hectares de fruiticulture y sont localisés. La culture fruitière de plein air comprend 16 202 hectares de vergers, majoritairement constitués de pommes et de poires, ainsi que 1 347 hectares d’autres fruits (essentiellement des fraises). La culture fruitière sous serre représente quant à elle 282 hectares (INS, 2005).
Malheureusement, ce type de culture est caractérisé par l’intensité de sa protection phytosanitaire: pas moins de 17,6 traitements fongicides et 10,5 traitements insecticides/acaricides peuvent être nécessaires sur les vergers de pommiers. Les résidus de produits phytosanitaires dans les aliments sont strictement réglementés et contrôlés: pour limiter l’exposition des consommateurs aux résidus de pesticides, des Limites maximales de résidus (ou LMR) ont été fixées. Cette valeur détermine la concentration maximale (en mg/kg) de résidus de pesticides qui peuvent être présents dans les aliments. Ces limites poursuivent un double but: protéger la santé des consommateurs et contrôler le respect des pratiques agricoles autorisées.
Il existe plusieurs alternatives pour atténuer ce risque d’exposition aux pesticides: laver et éplucher les fruits, privilégier les fruits provenant de la production intégrée et de la production biologique, et préférer les variétés naturellement résistantes aux ravageurs, qui requièrent moins de traitements chimiques.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter l’analyse ci-jointe, qui fait un tour plus complet de la question!