Dioxinisés, décapités, équeutés, nos serpents aquatiques paient un lourd tribu aux activités humaines. Ce n’est pas tant le pêcheur du dimanche qui menace l’anguille mais la pollution et les barrages hydroélectriques. Les pales des turbines sont sans pitié pour ce long poisson qui se reproduit en mer et donc dévale les fleuves en passant par les turbines. Rares sont les individus qui arrivent jusqu’en France. C’est une constatation du groupe de travail « écologie » de la Commission Internationale de la Meuse où IEW a un statut d’observateur. Autre poisson qui connaît l’eau douce et salée, c’est le saumon. Bonne nouvelle pour lui car les deux derniers obstacles majeurs à sa montaison devraient être équipés d’échelle à poisson d’ici 2008. IEW a insisté pour que toutes les échelles à poisson fassent l’objet d’une étude d’efficacité.
Que reste-t-il de nos anguilles ?
- Auteur/autrice de la publication :Alain Geerts
- Publication publiée :17 novembre 2005
- Post category:Biodiversité / Santé-Environnement
- Temps de lecture :1 min de lecture
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Alain Geerts
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