Informations de contact presse

Vous êtes journalistes et vous souhaitez entrer en contact avec Canopea pour des interviews, des informations relatives à nos positions ou à des événements relatifs aux questions environnementales ?
N’hésitez pas à contacter Alain Geerts, +32 479 497 656

Vous trouverez l’ensemble des communiqués envoyés par Canopea ci-dessous.

Communiqués de presse

Création d’une plateforme pour la sortie du nucléaire

Ce mardi 26 avril, 25 ans jour pour jour après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et alors qu’un autre scénario dramatique se joue à Fukushima, Greenpeace, le WWF, la Fédération Inter-Environnement Wallonie et le Bond Beter Leefmilieu ont lancé officiellement une plateforme baptisée « Stop & Go ». « Stop » se réfère à l’arrêt de l’énergie nucléaire conformément aux dispositions de la loi votée en 2003. Le «Go» marque le choix volontariste des énergies renouvelables.
Les organisations environnementales souhaitent que la société civile, les entreprises, syndicats, partis politiques, autorités locales, groupes d’intérêt, etc qui veulent en finir avec l’énergie nucléaire et investir les énergies renouvelables rejoignent la plateforme. Les particuliers sont quant à eux invités à signer la pétition « Sortons du nucléaire ».

Triste anniversaire : 10 ans de présence Ryanair à Gosselies, 10 ans de dumping environnemental et social

Ce mardi 26 avril 2011 marque le dixième anniversaire de la désignation de l’aéroport de Gosselies comme première « base continentale »1 de la compagnie low-cost Ryanair. Loin de se réjouir de ce que l’on présente comme une success-story de la Wallonie qui gagne, la Fédération Inter-Environnement Wallonie veut rappeler que l’essor de la société irlandaise repose sur des pratiques relevant du dumping environnemental et social. IEW prédit en outre, à moyen terme, une désillusion à la hauteur des espoirs et investissements placés dans « Brussels South ». L’explosion du prix des carburants et la lutte contre les changements climatiques condamnent en effet le modèle – peu reluisant – sur lequel Ryanair a bâti son succès.

La taxation des carburants en baisse constante !

Alors que la Commission Européenne doit proposer ce mercredi une augmentation du seuil minimum de taxation du diesel au sein de l’Union, une étude réalisée par l’ONG européenne Transport & Environment (T&E) atteste que le niveau moyen de taxation des carburants automobiles a, en termes réels, baissé de 10 cents par litre depuis 1999. L’étude souligne que la taxation des carburants en diminue la consommation et donc le volume des émissions de CO2.
La Fédération Inter-Environnement Wallonie, membre de T&E, soutient l’appel de celle-ci pour un seuil européen minimum de taxation au litre lié à l’inflation et qui soit plus important pour le diesel que pour l’essence.

Pesticides : la sensibilisation en cache-sexe de l’inaction politique

Du samedi 19 jusqu’à ce mercredi 30 mars, la Wallonie a vécu au rythme de la « Semaine sans pesticides ». De multiples actions ont permis de sensibiliser le public aux dangers de l’utilisation de ces substances chimiques et de promouvoir des alternatives naturelles.
Si elle se félicite de l’initiative, la Fédération Inter-Environnement Wallonie regrette qu’elle ne se double pas de mesures politiques conséquentes, la Région se trouvant en matière de pesticides face à un vide législatif qui n’a que trop duré.

La Belgique sur la voie d’un objectif climatique ambitieux

Les ONG environnementales et de développement se félicitent de l’adoption ce jeudi 24 mars par la Chambre de la résolution pour une réduction de 30% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Par cette résolution, le Parlement fédéral donne un signal clair au gouvernement belge : la Belgique doit pousser l’Union européenne à s’engager à diminuer de façon inconditionnelle ses émissions de 30% d’ici 2020.

Sortons du nucléaire aujourd’hui, pas dans un an ! (+ pétition)

Le ministre de l’Energie et du Climat, Paul Magnette, a annoncé la décision du gouvernement de reporter d’un an le débat sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires belges.
La Fédération Inter-Environnement Wallonie regrette ce choix qui ne fait qu’entretenir une situation d’incertitude préjudiciable au développement des alternatives. Pour la fédération environnementale, ce débat doit être mené sans délai car sa dimension sécuritaire relancée par la catastrophe en cours à Fukushima ne change rien aux enjeux essentiels du dossier.

Sortir du nucléaire, un choix de société responsable et stimulant

Bruxelles, le 15 mars 2011 – Le spectre d’une crise énergétique majeure a amené, ces dernières années, plusieurs pays à reconsidérer l’option nucléaire sous la forme de prolongations de la durée de vie d’anciennes centrales ou de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Le drame de la centrale japonaise de Fukushima semble avoir remis les pendules à l’heure en posant sans détour la question : la crise de l’énergie et le manque de courage politique pour développer les énergies alternatives pousseront-ils le monde à prendre des risques inconsidérés pour sa population ? La Belgique, qui a opté pour la sortie du nucléaire, doit tourner définitivement la page dès 2025 pour entrer de plain pied dans l’ère du 100% renouvelable.

La Belgique ne pourra jamais se passer du nucléaire…*

L’Agence Internationale de l’Energie (IEA) vient de rendre public un rapport dans lequel elle « exhorte la Belgique à revoir sa sortie du nucléaire ». Selon l’IEA, l’arrêt des réacteurs aggraverait notre dépendance électrique et le risque de « black-out » lors des pics de consommation. Il compromettrait en outre la réalisation de nos objectifs de réductions de CO2.
Pour la Fédération Inter-Environnement Wallonie et Greenpeace, un nouveau report de la fermeture des centrales préconisé par l’IEA serait un signal désastreux pour les investissements dans les alternatives à l’atome et renforcerait de facto notre dépendance à l’égard de celui-ci.

Va-t-on se priver d’une réduction de 2,5% du chômage ?

La Commission européenne a présenté ce mardi sa « feuille de route » vers une économie bas carbone. Si elle confirme une vision à long terme qui devrait permettre à l’Europe de réduire ses émissions de CO2 de 80% (par rapport à 1990) d’ici 2050, cette note ne remet pas en cause l’objectif intermédiaire de 20% de réductions à l’horizon 2020. Il appartient désormais aux Etats membres de se prononcer. Pour la Fédération Inter-Environnement Wallonie, en ne revoyant pas à la hausse leurs ambitions à court terme, ceux-ci se priveraient des retombées positives d’une politique climatique ambitieuse. Une étude récente réalisée par l’Institut de Potsdam pour la Protection du Climat, l’Université d’Oxford et la Sorbonne[[http://www.european-climate-forum.net/fileadmin/ecf-documents/Press/A_New_Growth_Path_for_Europe__Synthesis_Report.pdf]] montre ainsi qu’une réduction des émissions de CO2 de 30% en 2020 au lieu des 20% prévus permettrait, chez nous, de ramener le taux de chômage de 7,8% à 5,3%.

30%, sans compromis!

A l’occasion de la sortie d’un rapport de CAN Europe, les ONG environnementales et de développement demandent à la Belgique et à l’Europe de se prononcer en faveur du passage à 30% de réduction des émissions d’ici 2020.

Appel pour un financement efficace des associations

Le Crioc, la Fédération Inter-Environnement Wallonie (qui regroupe plus de 150 associations environnementales), les asbl Nature & Progrès et Energie facteur 4 viennent d’adresser au Gouvernement wallon un cahier de revendications commun relatif au financement de leur secteur respectif. Les organisations de consommateurs et les associations de protection de l’environnement jouent en effet un rôle d’intermédiaire capital entre le citoyen et les autorités publiques et politiques. Informer et sensibiliser les citoyens sur des enjeux de société importants font partie des missions de ce secteur non-marchand, dont l’expertise est aujourd’hui reconnue. Or, de nombreuses associations sont inquiètes face aux retards qui se succèdent à tous les échelons de la procédure d’attribution et de liquidation des subventions en Wallonie. Pour bon nombre d’associations, ces retards de paiement atteignent plus d’une année et menacent gravement la poursuite de leurs activités.

Agriculture
Pierre Titeux

Agrocarburants : une nouvelle flèche contre la politique européenne actuelle

La politique européenne de promotion des agrocarburants doit impérativement être remise en cause. Ce n’est plus uniquement la voix des ONG et des organisations paysannes qui porte ce message mais la conclusion sans appel d’une récente étude commanditée par le Ministre Magnette et présentée ce 17 décembre.
Le secteur associatif environnemental et de solidarité internationale presse le Ministre de prendre la mesure des conclusions de cette étude et d’appeler à une révision de la politique européenne de promotion des agrocarburants parce qu’il n’est pas possible de résoudre le problème des impacts négatifs par la certification.

La Wallonie : poubelle aérienne de l’Europe ?

Suite à la décision du gouvernement allemand d’appliquer une nouvelle taxe sur les billets d’avion, Ryanair pourrait diminuer de 50 % ses activités aéroportuaires chez nos voisins d’Outre-Rhin. Jouant la carte du chantage à la délocalisation, la compagnie low-cost s’apprêterait à s’installer à l’aéroport de Liège. Jusqu’à quand la Wallonie acceptera-t-elle d’être la poubelle aérienne de l’Europe ?

Société
Canopea

Cancun passe aussi par ma commune

A deux ans des élections, quel bilan pour les communes en matière de développement durable, éthique et solidaire ?

L’accord de Cancun sauve le processus, pas le climat

Au bout de deux semaines de négociations intenses, les gouvernements réunis à Cancun pour le Sommet des Nations-Unies pour le climat ont réussi à restaurer l’espoir d’aboutir à terme à un accord climatique. Si le mouvement environnemental belge salue ce résultat modeste, il rappelle que l’ambition de la communauté internationale demeure insuffisante face à la hauteur du défi climatique.

Energie: pour produire moins, commençons par consommer moins!

Avec 5 mois de retard, le Plan d’Action National belge pour les énergies
renouvelables a finalement été transmis à la Commission européenne ce mercredi 1er décembre.
Les organisations environnementales (Inter-Environnement Wallonie, Bond Beter Leefmilieu, Inter-Environnement Bruxelles, Brusselse Raad voor het Leefmilieu, Greenpeace, WWF et Natuurpunt) se montrent très déçues par le contenu de ce plan tant attendu. En effet, celui-ci ne prend pas en compte l’énorme potentiel d’économies d’énergie réalisable en Belgique. Ces économies sont pourtant la clé pour atteindre la part de 13 % d’énergies renouvelables, l’objectif fixé pour 2020.
Et le reste du Plan s’avère tout aussi léger, se bornant à une liste de mesures
existantes dont toute vision d’avenir est absente.

Climat
Canopea

Changements climatiques: à qui profite l’immobilisme?

Dans une tribune publiée ce mardi par “L’Echo”, Rudi Thomaes, administrateur-délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), met en garde contre une position européenne trop «positive» lors des négociations sur la lutte contre les changements climatiques qui viennent de débuter à Cancun. Le patron des patrons belges déclare notamment qu’«introduire maintenant de manière unilatérale une réduction de 30% (des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 par rapport à 1990 – NDR) représente pour nos entreprises un tel pas de géant que nous devrons supprimer et délocaliser des usines et des emplois».
Pour les associations environnementales (Fédération Inter-Environnement Wallonie, WWF, Greenpeace et Bond Beter Leefmilieu), cet argument est faux car il n’y a nul «pas de géant» à franchir. En effet, aujourd’hui déjà, une réduction de 17 % a été réalisée. Se limiter à 20 % de réduction signifierait par contre que notre industrie n’aurait plus aucun effort à fournir dans les 10 années à venir ! Cela nous coûterait toute notre crédibilité et coulerait l’espoir de pouvoir contrôler les changements climatiques.
Les associations considèrent en ce qui les concernent que la prise de leadership dans la lutte contre les changements climatiques ne constituera pas un handicap mais au contraire un atout pour l’économie européenne.

Interdiction du Bisphénol A dans les biberons : un pas… de bébé dans la bonne direction

La Commission européenne a décidé ce jeudi 25 novembre l’interdiction de la présence de Bisphénol A dans les biberons en plastique vendus au sein de l’Union.
Le Bureau Européen de l’Environnement (BEE), HEAL (Health and Environment Alliance) et la Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW) accueillent favorablement cette décision mais considèrent toutefois qu’il ne s’agit là que d’un premier pas dans la bonne direction. Pour les organisations environnementales, la lutte contre ce perturbateur endocrinien ne peut en effet s’arrêter là et il convient, à tout le moins, de le bannir de tous les matériaux entrant en contact avec les produits alimentaires.

Climat
Pierre Titeux

Emissions CO2 des voitures neuves : réduction plus facile que prévue…

Les constructeurs automobiles ont surestimé le temps qui leur était nécessaire pour satisfaire aux objectifs de réduction des émissions de CO2 des voitures neuves et atteindront ces objectifs plusieurs années avant l’échéance qui leur est légalement assignée : telle est la conclusion d’un rapport publié ce jour par la Fédération européenne Transport and Environment (T&E).
Pour T&E, dont l’analyse est partagée la Fédération Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le Bond Beter Leefmilieu, ces résultats démontrent que « quand on doit, on peut » et les objectifs de réduction pour les utilitaires légers actuellement discutés au niveau européen doivent dès lors être rendus plus ambitieux.

SNCB : sous la grève, des enjeux majeurs

La grève qui paralyse ce lundi le trafic ferroviaire belge relève moins de la défense d’intérêts corporatistes que d’un combat pour la survie d’un service public de qualité en phase avec les enjeux de l’époque. La restructuration en cours au sein de la SNCB s’avèrera en effet préjudiciable non seulement aux voyageurs mais aussi à la mise en ½uvre d’une mobilité véritablement durable. C’est pourquoi la Fédération apporte son soutien à ce mouvement social.

L’Europe s’engage pour la biodiversité, pas pour le climat

Les ministres européens de l’environnement se sont réunis ce jeudi 14 octobre à Luxembourg en vue d’arrêter les positions que l’Union défendra lors des prochains sommets mondiaux sur la biodiversité (Nagoya) et le climat (Cancun).
Si la position adoptée en matière de lutte contre la perte de diversité biologique
apparaît satisfaisante, il en va tout autrement pour ce qui est de l’enjeu
climatique. En effet, en dépit de nombreux éléments plaidant en ce sens, les 27 n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une révision à la hausse de leurs
objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020.
Pour les organisations environnementales (Fédération Inter-Environnement Wallonie, Inter-Environnement Bruxelles, Bond Beter Leefmilieu, Brusselse Raad voor het Leefmilieu, Greenpeace, WWF, Natagora et Natuurpunt), l’Union a manqué une occasion de poser un geste fort dans la lutte contre les changements climatiques et de prendre une place à l’avant-garde de la révolution verte qui s’annonce.

5 personnalités – 60 ménages – 1 objectif: réduire de 25% leur empreinte carbone.

Ce samedi 16 octobre a eu lieu la conférence de presse marquant le lancement officiel du Défi EXIT CO2 mis sur pied par la Fédération. Pendant 6 mois, 5 personnalités – l’explorateur Alain Hubert, l’éditeur Luc Pire, la cartooniste Cécile Bertrand, les journalistes Gilles Toussaint et Karin Rondia – ainsi que 60 ménages wallons vont bénéficier d’un suivi personnalisé afin d’entamer un processus devant leur permettre de réduire leur empreinte carbone de 25% en un an. Pour rappel, le carbone – CO2 – est le principal gaz à effet de serre responsable des changements climatiques.