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Vous trouverez l’ensemble des communiqués envoyés par Canopea ci-dessous.

Communiqués de presse

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Mobilité
Alain Geerts

En marge du Salon de l’Auto

Hommage à l’environnement victime des 4X4

Au premier jour du 85ème Salon des Utilitaires légers, véhicules de loisirs et motos, le groupe d’action 4X4info) [[4X4info est un groupe d’action militant en faveur de véhicules écologiquement responsables, dénonçant la promotion du 4X4 et appelant à ce que la capacité d’innovation technologique des constructeurs automobiles soit tout entière tournée vers la production de modèles moins énergivores.]], soutenu dans sa démarche par Inter-Environnement Wallonie et Inter-Environnement Bruxelles, a organisé une « cérémonie funéraire » d’hommage au climat et à l’environnement victimes de l’usage inapproprié du 4X4 . Vêtus de noir en signe de deuil, les militants ont déposé une couronne mortuaire à l’entrée du Salon et distribué aux visisteurs un tract expliquant leur condamnation des 4X4 et autres SUV (Sports Utility Vehicles) mis à l’honneur dans les allées du Heyzel.

Signal fort … négatif

Inter-Environnement Wallonie déplore l’annulation
par la Cour d’Arbitrage de la taxe sur les emballages non réutilisables

La Cour d’Arbitrage a annulé ce jeudi l’article de loi qui instaurait une écotaxe sur les emballages d’eau non réutilisables.
La Cour considère en effet cette taxe comme discriminatoire.

Inter-Environnement Wallonie, qui fédère quelque 150 associations environnementales, déplore cette décision.
En effet, alors que la dégradation de l’état de la planète témoigne chaque jour davantage de l’importance d’adopter des comportements environnementalement responsables, la Cour envoie par son arrêt un signal fort … négatif .

Pollutions de la Meuse: où est le système d’alerte promis?

En mai dernier, après la révélation d’une pollution de la Meuse par le cadmium, les Ministres wallon et flamand de l’environnement, Benoît Lutgen et Kris Peeters, avaient promis la mise en place d’un système international d’alerte permettant d’avertir en temps réel tous les acteurs concernés de la présence de substances dangereuses dans le fleuve. Six mois plus tard, ce système n’est toujours pas opérationnel déplorent les associations environnementales Inter-Environnement Wallonie, Bond Beter Leefmilieu, WWF Belgique et Stichting Reinwater (NL), WWF Belgique ainsi que RIWA-Maas, qui coordonne les distributeurs d’eau. Cette situation apparaît d’autant plus inquiétante que près de 6 millions de Bruxellois, Flamands et Hollandais consomment l’eau de la Meuse. Les associations espèrent que la session plénière de la Commission Internationale de la Meuse, qui se tiendra à Luxembourg le 8 décembre, permettra de débloquer les choses.

Droit dans le mur, en klaxonnant…

La 12ème Conférence des Nations Unies sur les Changements climatiques s’est terminée hier à Nairobi. A l’heure où la réalité des changements climatiques en cours n’est plus niée par personne (sinon quelques extrémistes) et où l’importance d’une action rapide pour en limiter les effets est martelée par les experts (climatologues mais aussi, de plus en plus, économistes), les décideurs mondiaux réunis dans la capitale kenyane n’ont pas réussi à dépasser une vision nationale et à court terme pour donner à la planète une chance de traverser sans trop de dommages une des principales crises auxquelles elle aie jamais été confrontée. Représenté à Nairobi par son Secrétaire général, Jean-Yves Saliez, Inter-Environnement Wallonie déplore cette absence de volonté politique. Pour la fédération, regroupant quelque 150 associations environnementales, nous allons droit dans le mur et nos gouvernants s’obstinent à klaxonner au lieu de sauter sur le frein…

Rapport de la Commission D’Haeseleer – Energie 2030

Bruxelles, le 17 novembre 2006 – Le président de la Commission « Energie 2030 », William d’Haeseleer, rend publiques ce vendredi les conclusions du rapport préliminaire de cette Commission sur le futur énergétique de la Belgique. Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le Bond Beter Leefmilieu se félicitent de la mise en exergue de la nécessité d’accorder la priorité aux économies d’énergie. Les associations environnementales s’étonnent par contre fortement de l’importance démesurée accordée dans cette étude au nucléaire alors qu’il représente moins de 10% de la consommation finale d’énergie dans notre pays ; elles émettent également de sérieux doutes quant à la pertinence de nombreuses hypothèses considérées. Les coûts du nucléaire apparaissent ainsi très largement sous-estimés. Au vu du profil de la majorité des membres de la Commission, acquis de longue date à la cause nucléaire, les associations redoutent que ces considérations favorables à l’atome aient fait l’objet de choix délibérés visant à avantager cette technologie.

Juges ou parties ? Les conseillers de Verwilghen financés par l’industrie nucléaire

Bruxelles, le 16 novembre 2006 : la crédibilité du pré-rapport concernant la politique énergétique belge à l’horizon 2030 est plus que suspecte. Telle est la conclusion des associations environnementales Greenpeace, Inter-Environnement Wallonie et Bond Beter Leefmilieu, en réaction à la publication ce matin dans Le Soir des résultats de la «Commision 2030», mise sur pied par le ministre Verwilghen. L’institut de recherches [[l’Energie-Instituut de la KUL.]] dirigé par le président de la Commission 2030, William D’Haeseleer, est en partie financé par Electrabel, Tractebel et la SPE, soit les principaux acteurs du nucléaire en Belgique. Quatre des six membres permanents de la Commission 2030 ont (ou ont eu) des liens financiers avec l’industrie nucléaire. Pour les associations de protection de l’environnement, demander aux membres permanents de cette Commission de se pencher sur la loi de sortie du nucléaire revient à demander à une dinde ce qu’elle pense du repas de Noël… L’avenir énergétique de la Belgique est trop important pour être laissé aux mains d’un seul secteur industriel.

L’industrie se propose d’investir dans le nucléaire. Info ou intox?

Dans une interview publiée par le quotidien « De Tijd » de ce jour, Thomas Leysen, président d’Agoria (Fédération de l’industrie technologique) envisage la possibilité de voir les industriels belges investir dans la construction d’un nouveau réacteur nucléaire afin de se garantir un approvisionnement énergétique à prix compétitif.Pour Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le Bond Beter Leefmilieu, cette déclaration relève plus de l’intox que de l’info. En effet, le nucléaire est tout sauf une énergie bon marché et exige des investissements tels qu’il est impossible d’envisager la construction d’une installation nouvelle sans le soutien des pouvoirs publics. Selon les associations environnementales, cette sortie vise avant toute chose à polluer le débat en matière d’approvisionnement énergétique de notre pays alors que le Ministre Verwilgen s’apprête à rendre public son Rapport « Energie 2030 », document destiné à éclairer les choix stratégiques pour notre avenir énergétique.

Les centrales nucléaires sont intrinsèquement dangereuses, la seule manière de garantir la sécurité est de les fermer…

«Une centrale nucléaire 100% sûre est une centrale qui a fermé ses portes».

C’est le message des associations de protection de l’environnement Bond Beter Leefmilieu, Greenpeace et Inter-Environnement Wallonie à l’occasion de l’exercice catastrophe organisé ce matin à proximité de la centrale nucléaire de Tihange (Huy). Son objectif est d’établir de quelle manière la chaîne alimentaire pourrait être épargnée – autant que faire se peut – par une éventuelle catastrophe nucléaire. Les associations environnementales se réjouissent de l’intérêt qu’Electrabel et les autorités belges accordent au maintien de la sécurité alimentaire et à la sécurité de tout un chacun. Pour ces organisations, une centrale nucléaire est intrinsèquement dangereuse. De plus, les centrales nucléaires belges vieillissent, ce qui augmente sensiblement le risque d’accident. Prolonger leur durée de vie est dangereux. La seule conclusion que l’on peut tirer de ce type d’exercice est que les centrales nucléaires doivent être fermées.

L’honneur retrouvé du politique !

L’interdiction par le Ministre Antoine du détour par Liège/Bierset de la liaison aérienne reliant Charleroi à Casablanca est l’expression d’un bon sens que l’on ne peut que saluer. La volonté du Ministre d’interpeller la Commission européenne sur les « sauts de puce » aéronautiques constitue quant à elle une démarche politique dont on doit se féliciter. Inter-Environnement Wallonie, fédération regroupant plus de 140 associations environnementales, applaudit et soutient donc ces deux décisions dans laquelle elle veut voir une réappropriation par le politique de son rôle de garant de l’intérêt public. IEW espère que cet épisode caricatural des dérives induites par le développement du transport aérien low cost servira de déclic à une réflexion plus large. Il importe en effet de réévaluer les choix opérés en jaugeant désormais les enjeux à l’aulne d’une balance où les plateaux « intérêt économique (à court terme…)» et « nuisances environnementales (et enjeux sociaux) » seront en équilibre.

Un constat judicieux mais une réponse inadaptée…

L’Agence Internationale de l’Energie a publié ce mardi son « Worl Energy Outlook » 2006, rapport analysant la situation et les tendances des marchés énergétiques mondiaux. Pour l’AIE, l’avenir énergétique de la planète s’annonce « sale, insécurisé et onéreux ». Afin de remédier à ces maux, l’Agence préconise d’investir dans le nucléaire.S’ils partagent le constat, Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le WWF dénoncent la solution proposée. Pour les associations environnementales, le nucléaire n’est ni sûr, ni propre, ni bon marché. Les associations insistent sur la nécessité de privilégier sans plus tarder l’efficacité énergétique, la maîtrise de la demande et les sources d’énergie renouvelables.

Lutte contre les changements climatiques

A l’appel de plusieurs associations de défense de l’environnement (Bond Beter Leefmilieu, Climate Action Network Europe, Greenpeace, Inter-Environnement Wallonie, Jeugdbond voor Natuur en Milieu, WWF),

Rapport de la Commission D’Haeseleer – Energie 2030

Bruxelles, le 17 novembre 2006 – Le président de la Commission « Energie 2030 », William d’Haeseleer, rend publiques ce vendredi les conclusions du rapport préliminaire de cette Commission sur le futur énergétique de la Belgique. Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace et le Bond Beter Leefmilieu se félicitent de la mise en exergue de la nécessité d’accorder la priorité aux économies d’énergie. Les associations environnementales s’étonnent par contre fortement de l’importance démesurée accordée dans cette étude au nucléaire alors qu’il représente moins de 10% de la consommation finale d’énergie dans notre pays ; elles émettent également de sérieux doutes quant à la pertinence de nombreuses hypothèses considérées. Les coûts du nucléaire apparaissent ainsi très largement sous-estimés. Au vu du profil de la majorité des membres de la Commission, acquis de longue date à la cause nucléaire, les associations redoutent que ces considérations favorables à l’atome aient fait l’objet de choix délibérés visant à avantager cette technologie.

Pour Inter-Environnement Wallonie, le contrat entre la Région wallonne et Formula One Association relève de l’incohérence politique

La Région wallonne et Formula o­ne Association, la société de Bernie Ecclestone, o­nt signé la convention réglant les aspects commerciaux du retour de la Formule 1 à Francorchamps. A l’heure où des signaux forts en matière de maîtrise énergétique, contrôle de la pollution et lutte contre l’insécurité routière s’imposent, Inter-Environnement Wallonie regrette qu’une autorité publique aie jugé bon d’investir dans une activité dont la nature et les valeurs vont à l’encontre de l’intérêt général.

Pour les associations environnementales, la Belgique fuit ses responsabilités!

Avec près de trois mois de retard sur les délais impartis, la Belgique vient de remettre aujourd’hui à la Commission européenne[[Le plan national d’allocation belge est en fait l’addition des trois plans régionaux. Même si ceux-ci ont été élaborés de manière séparée, plusieurs conclusions s’imposent pour le plan national dans son ensemble.]] son plan d’allocation des quotas d’émissions de CO2 pour la période 2008-2012. Ce plan détermine les règles selon lesquelles les entreprises belges participeront au système européen d’échange de droits d’émissions de CO2 ; il constitue un outil essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi un levier important dans le processus de modernisation de notre économie. Malheureusement, le plan élaboré par les gouvernements régionaux et fédéral est plus une fuite qu’un projet. Il vise en effet à atteindre les objectifs fixés non par des mesures volontaristes sur notre territoire mais par l’achat à l’étranger de « droits de polluer ». Pour les associations de protection de l’environnement, cette stratégie est inacceptable. Elles demandent dès lors à la Commission européenne de forcer la Belgique à revoir sa copie.

Fiscalité verte, source d’inégalité sociale?

Un rapport de l’OCDE sur les performances environnementales de la Belgique insiste sur la nécessité de développer une « fiscalité verte » et prône de l’étendre à tous les domaines. IEW a mené une enquête sur les enjeux sociaux de cette fiscalité présentée comme inéquitable.

Schizophrénie !

Alors que plus un jour ne passe sans qu’un rapport ou une étude ne vienne confirmer la dégradation de notre environnement, le Parlement européen a voté hier une révision de la directive sur la qualité de l’air autorisant de fait un accroissement de la pollution atmosphérique !
Inter-Environnement Wallonie s’étonne de ce vote schizophrénique et déplore des choix politiques non conformes aux discours et, surtout, inadaptés à la gravité de la situation.

La démocratie ne se marchande pas!

Inter-Environnement Wallonie a transmis ce jeudi aux parlementaires wallons une note dans laquelle la fédération, qui rassemble plus de 140 associations environnementales, fait le point sur l’Arrêt que la Cour d’Arbitrage vient de rendre suite aux recours déposés par elle contre le décret de Relance Economique et Simplification Administrative du Gouvernement wallon.
Constatant l’interprétation pour le moins étrange que le Ministre wallon de l’Aménagement du territoire fait de cet Arrêt, Inter-Environnement précise les fondements et la légitimité de son action. IEW s’étonne en outre des conséquences que celle-ci semble avoir sur le financement par la Région de ses travaux d’expertise et alerte les parlementaires contre des pratiques qui risquent de vicier le jeu démocratique et citoyen.