Signature d’une charte « Carrières et Riverains » en présence du ministre Di Antonio

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Antoine Carlier (Carrière de Lustin), Christophe Schoune (IEW) et Michel Calozet (FEDIEX) scellent le partenariat Carrières – Riverains par une poignée de main.
Carrière de grès de Lustin, 26 juin 2018. Photo FEDIEX

Ce mardi 26 juin 2018, en présence et sous le Patronage du Ministre régional de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Carlo Di Antonio, la Fédération belge de l’Industrie extractive et chaufournière (FEDIEX) et la Fédération Inter-Environnement Wallonie ont signé une charte « Carrières et Riverains ». A cette occasion, une visite de la Carrière SAGREX de Lustin est organisée pour la presse.

Pourquoi une charte?

La charte signée ce 26 juin 2018 a pour objet d’assurer la cohabitation harmonieuse entre les activités extractives et les riverains concernés par lesdites activités afin d’assurer un meilleur cadre de vie au sein et autour des sites carriers.
Cette charte se conçoit en dehors de toutes obligations légales et réglementaires. Elle formule les grands principes d’un travail conjoint des parties signataires.

Engagements des fédérations signataires

1. Mener une réflexion commune sur les outils de concertation prévus par la législation
La réunion d’information du public et le comité d’accompagnement sont actuellement les principaux outils existant qui encadrent le dialogue entre riverains et exploitants de carrière.
Même s’il peut parfois présenter une dimension formelle, les Fédérations signataires considèrent que le comité d’accompagnement est un outil de concertation important entre les parties intervenantes (riverains, exploitant, autorités).

Un exemple d’action concrète :
« Optimiser le fonctionnement des comités d’accompagnement, notamment en encourageant l’adoption d’un règlement d’ordre intérieur type (composition, mission, fonctionnement) qui pourra être adapté aux conditions spécifiques de chaque site. »

2. Mener une réflexion commune sur d’autres outils de communication
D’autres outils de communication spécifiques peuvent être mis en place afin de privilégier le partage d’information et la fluidité des échanges entre les exploitants et les riverains et ce, en dehors de la concertation officielle à travers le comité d’accompagnement.
Les Fédérations signataires s’engagent à mener une réflexion commune sur l’identification et l’intérêt de nouveaux outils. Elles s’engagent par exemple dans :
« La mise en place d’un système permettant de contacter directement les entreprises en cas de question / problème rencontré. »

3. Promouvoir un dialogue permanent
Au-delà du prescrit légal et indépendamment de l’existence même d’un comité d’accompagnement, les Fédérations signataires plaident en faveur d’un dialogue permanent entre les exploitants et les riverains, afin de remédier aux situations potentiellement conflictuelles dans le cadre du fonctionnement et de l’exploitation habituelle de la carrière ou lors d’événements imprévus (dépassement d’horaires, tirs mal contrôlés, etc.) mais également au terme de l’exploitation du site dans le cadre des opérations de réaménagement de celui-ci.
Dans ce cadre, les Fédérations signataires s’engagent notamment à :
« Encourager l’organisation par les exploitants de visites sur les sites d’exploitation, de préférence en fonctionnement, dans les limites acceptables de sécurité, dans le but de mieux faire connaître l’activité d’extraction. »

4. Mise en place d’un Comité de Concertation Paritaire
Le Comité de Concertation Paritaire, composé des Fédérations signataires, aura pour mission :

d’identifier des indicateurs de résultat au regard des engagements de la présente charte afin d’évaluer la mise en œuvre effective de la charte ;

d’aborder des problèmes de cohabitation émis par leurs membres respectifs ;

d’assurer un rôle de médiation, à la demande des membres, afin de mieux décrypter les enjeux réels de projets potentiellement problématiques.
Les exploitants de carrières et les riverains concernés pourront demander l’intervention du Comité de Concertation Paritaire dans le but de dégager des solutions.

Télécharger la charte

La charte est disponible en PDF

Contacts pour la presse :

Hélène Ancion, IEW – 0497 77 28 24
Michel Calozet, FEDIEX – 0476 91 00 19

À propos de FEDIEX

La Fédération des Industries Extractives de Belgique (FEDIEX) est active dans le secteur de l’extraction et la transformation de roches non combustibles. Elle regroupe des entreprises, petites et grandes, productrices de granulats (calcaires, roche dure, alluvionnaires, marins, sable), de chaux, de dolomie, de roche ornementale…
En Wallonie, près de 160 sites d’extraction en activité ont été recensés, ils occupent entre 2.000 et 3.000 ha. A l’heure actuelle, Fediex représente plus de 92% du tonnage extrait de notre pays.
Le poids économique de l’industrie représentée par Fediex est important : le secteur occupe, en effet environ 4000 emplois locaux directs et environ 8.000 emplois indirects.

Contact : Michel Calozet (02 511 61 73) – m.calozet@fediex.be

À propos d’IEW

La Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW) regroupe près de 150 associations de taille et de nature variées. Toutes ont en commun la défense de l’environnement. La palette de leurs actions est très large : de la sensibilisation et l’éducation au plaidoyer politique en passant par les offres de services et l’expertise.
Dans le cadre de son travail de plaidoyer, la Fédération construit une analyse critique de la situation environnementale de notre société et formule des propositions aux pouvoirs publics et parties prenantes.
Inter-Environnement Wallonie mobilise également les associations, les citoyens et différents acteurs de la société civile dans le cadre de campagnes de sensibilisation et d’actions publiques sur des questions urgentes (climat, nucléaire, pesticides, pollutions de
l’air…).
Contact : Hélène Ancion (0497 77 28 24) – h.ancion@iew.be

À propos de Sagrex – Carrière de Lustin

La carrière de Lustin exploite le grès du synclinal de Walgrappe, situé sur la rive droite de la Meuse, au nord de Profondeville (Namur). La roche en place présente une structure plissée comprenant différentes couches de qualité variable. Le grès, roche dure et abrasive, y est fragmenté une première fois à l’aide d’explosifs, avant d’être conduit dans les installations de concassage, criblage et lavage où il subit différents traitements afin d’atteindre la granulométrie, la forme et la propreté désirées et dépendant des applications.

Les produits finaux (sables et gravillons destinés aux marchés des asphaltes et ballast destiné aux voies de chemin de fer) sont contrôlés de façon régulière avant d’être acheminés par voie fluviale et voie routière.

Sagrex Lustin emploie une dizaine de personnes pour une production d’environ 300 000 t/an.
Sagrex (filiale granulats de CBR S.A., groupe HeidelbergCement) produit et commercialise des granulats sur les marchés belge, français et néerlandais. Les produits sont principalement destinés aux secteurs de la construction (composant des bétons) ainsi qu’aux grandes infrastructures (revêtements routiers, voies de chemin de fer, enrochement de digues,…).

Contacts :
Cédric Taelman (0473 /97.41.24) – cedric.taelman@sagrex.be
Antoine Carlier (081 41 11 55) – antoine.carlier@sagrex.be

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