Le Parlement wallon a adopté ce mercredi le « Décret relatif à la reconnaissance et au subventionnement structurel des associations environnementales ».
Pour la Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW), qui regroupe plus de 140 de ces associations (voir annexe), ce texte constitue une avancée majeure pour la stabilité et la pérennité du secteur dont il reconnaît de facto l’importance.
L’adoption de ce décret, conformément aux engagements de la Déclaration de politique régionale conclue par le Gouvernement wallon, s’inscrit dans la logique déjà en œuvre en Flandre et à Bruxelles. La reconnaissance et le subventionnement des associations s’opèreront désormais sur des bases pluriannuelles : 6 ans pour la reconnaissance, 3 pour le financement.
Cette nouvelle législation et les mécanismes de mise en œuvre qui l’accompagneront, devraient, dès 2015, sortir les associations de l’insécurité financière permanente avec laquelle elles devaient jusqu’ici composer. Une objectivation renforcée de l’octroi des subventions et l’évaluation indépendante des organisations comme de leur travail contribueront par ailleurs à assurer la transparence des relations entre les parties.
Inter-Environnement Wallonie se réjouit bien évidemment de l’aboutissement d’un travail entamé dès l’ouverture de la législature. Mais par-delà sa satisfaction de voir une de ses plus anciennes revendications enfin rencontrée, IEW apprécie l’unanimité politique qui s’est faite sur la mesure et, plus encore, l’éloge que chacun des partis a fait du travail (« important, sérieux, considérable, souvent extrêmement précieux ») réalisé par les associations, les quelques centaines de permanents et milliers de bénévoles (« acteurs indispensables de la vie de notre société ») qui s’investissent pour la préservation du patrimoine commun que constitue l’environnement et pour la transition vers un modèle économique plus respectueux de la planète et de ses habitants.
La Fédération restera bien évidemment vigilante à l’élaboration et l’adoption par le Gouvernement wallon, avant la fin de la législature, de l’arrêté d’exécution sans lequel le texte voté ce jour resterait inopérant.