Urgence de la lutte contre le réchauffement climatique, épuisement des sources d’énergies fossiles, volatilité des prix de l’énergie sur les marchés mondiaux… il existe plus d’une raison (toutes +/- légitimes) pour justifier la nécessité impérieuse de diminuer nos consommations d’énergie. Et il n’y a pas de miracle, le meilleur moyen de sécuriser l’approvisionnement énergétique d’une nation est de réduire significativement ses consommations d’énergie, et ce, dans tous les secteurs. Mais, changements de mode de production et de consommation, adoption de comportements « sobres » en énergie,… voilà des impératifs qui trouvent difficilement un écho positif auprès du citoyen américain moyen. La crise économique, le déploiement de GI’s dans des contrées « hostiles » à la politique US, la sécurité intérieure, (l’installation d’une mosquée dans le giron de Ground Zero)… voilà des préoccupations qui apparaissent plus importantes aux yeux des américains que d’utiliser un mode de transports « doux » pour se rendre au shopping center du coin ou de programmer la climatisation sur « OFF » quand elle n’est pas nécessaire….
Et si ces différents enjeux, environnementaux, énergétiques et géopolitiques, n’étaient pas cloisonnés ? Si, au contraire, ils se rencontraient pour une plus grande stabilité domestique et un avenir plus serein ?
Voici la traduction d’un article écrit par Michaël Mandelbaum 1, paru dans Time Magazine – édition Europe du 23 Août 2010- qui a le mérite de présenter un angle d’approche original. Il explique qu’une taxe sur l’essence pourrait avoir des implications sur les rapports de forces géopolitiques au Moyen Orient et sur la sécurité intérieure des Etats-Unis, toujours leader mondial en termes de consommations d’énergie par habitant.