Manger 2X moins de viande : indispensable ! Et simple…

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Que l’on prenne le problème par le biais du carbone (réchauffement climatique) ou par celui des nutriments (azote et phosphore par exemple), le résultat est le même : il faut diminuer la consommation de viande d’au moins 50% ! Pour notre santé surtout ! Et surtout aussi pour l’environnement !

Nous avons, il y a peu, démontré que manger trop de viande nuit gravement au climat. Nous venons par ailleurs de montrer, à l’occasion de la crise des « lasagnes au cheval » que dans la viande surconsommée, il y en a un certain pourcentage qui relève plus de la m… que de la viande.

Un nouveau rapport sortit, ce n’est probablement pas un hasard, cette semaine et rédigé dans le cadre du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) analyse la situation par le biais des nutriments et plus particulièrement de l’azote et en vient à recommander de diminuer de moitié notre consommation de viande.

D’après ce rapport du PNUE, 80 % des composés azotés utilisés comme engrais servent à fertiliser les champs pour le bétail. Les fertilisants utilisés pour l’agriculture directement consommée par l’Homme ne comptent que pour 20 %. Finalement, la consommation de viande est le processus qui engendre le plus d’émissions d’oxyde d’azote. Plus on ajoute d’étapes dans la chaîne alimentaire, plus il y a d’émissions d’éléments nutritifs dans l’atmosphère ; de l’engrais à la plante, de la plante à l’animal et de l’animal à l’Homme. En supprimant l’étape de l’animal vers l’Homme, les émissions seraient considérablement moindres.

Réduire la consommation personnelle de viande fait partie des dix actions clés suggérées dans le rapport. Si une personne qui se nourrit quotidiennement de viande divise par deux sa consommation, elle amoindrira de la même manière son impact sur l’environnement.

Rappelons que les résultats de la première Évaluation européenne pour l’azote (ENA), publiés en 2011, étaient pour le moins déconcertants. Selon l’étude, le coût de l’azote en matière d’impacts pour l’environnement et la santé humaine représente plus du double des bénéfices pour l’agriculture européenne.

Donc : s’il n’est pas nécessaire de devenir végétarien, il est indispensable de réduire sa consommation de viande. En rappelant une fois de plus que dans la viande, le problème c’est l’élevage intensif

Donc vous diminuez votre consommation par deux mais vous conservez votre budget « viande » actuel, ce qui vous permet d’acheter une viande de qualité (de bêtes élevées et nourries « proprement », dans votre région et abattues avec respect) en rémunérant correctement le producteur…